Etlundi il faut commencer le stage, prendre un nouveau rythme. Mais en fait la joie, la motivation n'y est pas. Je me sens Ă  bout. Detail - Traduction - Lire la bible; Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement – StĂšve Riviere : Adore Dieu; La fin d'une chose vaut mieux que son commencement (Ecc. 7.8). PersĂ©vĂšre et va au bout

Au-delĂ  des difficultĂ©s que l’on peut rencontrer, il est possible de rebondir les obstacles peuvent se changer en tremplin. Quel encouragement ! 👉 DĂ©couvre Momentum Sans FrontiĂšres Formulaire de priĂšre en ligne TopChrĂ©tien est une plate-forme diffuseur de contenu de partenaires de qualitĂ© sĂ©lectionnĂ©s. Toutefois, si vous veniez Ă  trouver un contenu vidĂ©o illicite ou avec un problĂšme technique, merci de nous le signaler en cliquant sur ce lien. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !

8Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement ; mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. 9 Ne te hĂąte pas en ton esprit de t’irriter, car l’irritation repose dans le sein des insensĂ©s. 10 Ne dis pas : D’oĂč vient que les jours passĂ©s Ă©taient meilleurs que ceux ci ? Car ce n’est pas par sagesse que tu demandes cela.
EPIGRAPHE Parler est un besoin, Ă©couter est un art. W. Goethe Savez-vous que c'est fort mal d'Ă©couter ? C'est pourtant tout ce qu'il y a de mieux pour entendre. B. Marchais DEDICACE A mon pĂšre MBAMBI TSUMBU Nicolas ainsi qu'Ă  ma mĂšre NZAU MASSIMANU Rose pour m'avoir permis d'ĂȘtre classĂ© parmi les intellectuels de notre pays. Nous dĂ©dions ce travail. REMERCIEMENT Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement, le prĂ©sent travail sanctionne la fin de notre deuxiĂšme cycle au dĂ©partement des sciences de l'information et de la communication Ă  l'UniversitĂ© de Kinshasa. Il est le fruit d'effort consentis pendant plusieurs annĂ©es de sacrifice, de patiente et de persĂ©vĂ©rance pour se rendre Ă  l'Ă©vidence de certaines rĂ©alitĂ©s acadĂ©mique. Nous tenons Ă  remercier de maniĂšre gĂ©nĂ©rale les professeurs de la FacultĂ© des Lettres et Sciences Humaines et ceux du DĂ©partement des sciences de l'information et de la communication en particulier pour leur encadrement, et plus spĂ©cialement le Professeur MAZINGA Charles qui, malgrĂ© ses multiples tĂąches et occupations a bien voulu prendre en charge la direction de ce travail. C'est du fond de notre coeur que nous remercions les parents qui nous ont soutenus moralement et financiĂšrement tout au long de notre parcours acadĂ©mique. Nous n'allons pas passer sous silence tous ceux qui de prĂšs ou de loin, nous ont aidĂ© pendant la mise en oeuvre de ce travail Audry MATETA, Charly BONKIE, FidĂšle HAYUZA, Oncle MASSIMANU Emmanuel, Oncle NIKOUNA Guy Richard, Oncle NDANDANI Adida, Ma grand-mĂšre KUVELA AdĂšle, Cadet MBIYE ainsi qu'Ă  Honorable Arthur TEKA. Nos sympathies vont Ă©galement droit au coeur A la famille MBAMBI, Blaise MUANDA, Pamela DILENGA, Carmel LANDU, Fira KUVELA, Marco TSUMBU, Silamite KHUMBA et au spĂ©cial frĂšre et ami Kevine MBAMBIBoating. A nos niĂšces et neveux Blessing BAZEMBA, Curtis MUANDA, ImmaculĂ©e BONKIE. A nos compagnons de lutte Jean-Paul KATEMBWE, ManassĂ©e NGALULA, Reagan MBUYI, Hans WAYIZA, Junior TWENDELE, Joseph NGONGO, RĂ©da NTAMBWE, Christelle MFITADI, Irvine KIDIADI, Laetitia YABALI. A notre entourage Junior NGANGA, Nado DINA, Plamedi MIANDA, Dieu KUKETA, Laure NKENGE, Simon VANGU, Ă  tout les membres de l' le Triomphe, Ă  la grande famille de la GENAT. Nous ignorons pas que ce travail ayant Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par les humains n'Ă©chappe pas Ă  la rĂšgle de l'imperfection, et sans rĂ©ticences, vos remarques et critiques sont les bienvenues. Diego MBAMBI MBAMBI
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7 Une bonne rĂ©putation* vaut mieux qu’une bonne huile+, et le jour de la mort vaut mieux que le jour de la naissance. 2 Mieux vaut aller Ă  la maison de deuil qu’à la maison de banquet+, parce que c’est lĂ  la fin de tout homme, et les vivants doivent prendre cela au sĂ©rieux. 3 Mieux vaut la dĂ©tresse que le rire+, car la tristesse du visage rend le cƓur meilleur+. 4 Le cƓur des sages est dans la maison de deuil, mais le cƓur des stupides est dans la maison de rĂ©jouissance*+. 5 Mieux vaut Ă©couter la rĂ©primande d’un sage+ que le chant des stupides. 6 Car le rire du stupide est comme le crĂ©pitement d’épines qui brĂ»lent sous la marmite+ ; cela aussi est futile. 7 Mais l’oppression peut rendre fou un sage, et un pot-de-vin corrompt le cƓur+. 8 Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. Mieux vaut ĂȘtre patient qu’avoir l’esprit hautain+. 9 Ne te vexe pas pour un rien*+, car la susceptibilitĂ© loge chez les stupides*+. 10 Ne dis pas Pourquoi les jours d’autrefois Ă©taient-​ils meilleurs que ceux-ci ? » Car ce n’est pas la sagesse qui te dicte cette question+. 11 La sagesse avec un hĂ©ritage est une bonne chose et un avantage pour ceux qui voient la lumiĂšre du jour*. 12 Car la sagesse est une protection+ tout comme l’argent est une protection+, mais voici l’avantage de la connaissance la sagesse prĂ©serve la vie de celui qui la possĂšde+. 13 Regarde l’Ɠuvre du vrai Dieu, car qui peut redresser ce qu’il a tordu+ ? 14 Dans un jour bon, fais toi-​mĂȘme preuve de bontĂ©*+, et dans un jour de malheur, considĂšre que Dieu les a faits l’un et l’autre+, afin que les hommes ne sachent pas avec certitude* ce que l’avenir leur rĂ©serve+. 15 Durant ma vie futile+, j’ai tout vu depuis le juste qui pĂ©rit dans sa justice+ jusqu’au mĂ©chant qui vit longtemps malgrĂ© sa mĂ©chancetĂ©+. 16 Ne sois pas juste Ă  l’excĂšs+ et ne te montre pas exagĂ©rĂ©ment sage+. Pourquoi causerais-​tu ta propre ruine+ ? 17 Ne sois pas excessivement mĂ©chant et ne sois pas stupide+. Pourquoi mourrais-​tu avant l’heure+ ? 18 Mieux vaut saisir le premier avertissement* sans lĂącher le deuxiĂšme*+ ; car celui qui craint Dieu les suivra tous les deux. 19 La sagesse rend un sage plus puissant que dix hommes forts prĂ©sents dans une ville+. 20 Car il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui fasse toujours le bien et ne pĂšche jamais+. 21 De plus, ne prends pas au sĂ©rieux toutes les paroles que les gens disent+ ; autrement, tu pourrais entendre ton serviteur te maudire* ; 22 car tu sais parfaitement dans ton cƓur que, bien des fois, tu as toi-​mĂȘme maudit les autres+. 23 Tout cela, je l’ai expĂ©rimentĂ© avec sagesse, et j’ai dit Je veux devenir sage. » Mais c’était hors de ma portĂ©e. 24 Ce qui s’est produit est inaccessible et extrĂȘmement profond. Qui peut le comprendre+ ? 25 J’ai ordonnĂ© Ă  mon cƓur de connaĂźtre, d’explorer et de rechercher la sagesse et la raison des choses, ainsi que de comprendre la mĂ©chancetĂ© de la bĂȘtise et la stupiditĂ© de la folie+. 26 J’ai alors dĂ©couvert ceci Plus amĂšre que la mort est la femme qui est comme un filet de chasse, dont le cƓur est comme des filets de pĂȘche* et dont les mains sont comme des chaĂźnes de prison. Celui qui plaĂźt au vrai Dieu lui Ă©chappera+, mais le pĂ©cheur est capturĂ© par elle+. 27 Voici ce que j’ai dĂ©couvert, dit le rassembleur+. J’ai examinĂ© une chose aprĂšs l’autre pour parvenir Ă  ma conclusion, 28 mais ce que j’ai cherchĂ© continuellement, je ne l’ai pas trouvĂ©. Sur mille personnes, j’ai trouvĂ© un homme droit, mais je n’ai pas trouvĂ© de femme droite. 29 J’ai seulement dĂ©couvert ceci le vrai Dieu a fait les humains droits+, mais eux ont suivi leurs propres plans+. » Notes d'Ă©tude Documents multimĂ©dias

8Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement; mieux vaut un esprit patient qu'un esprit hautain. 9 Ne te hùte pas en ton esprit de t'irriter, car l'irritation repose dans le sein des insensés.

Chapitre 7 Le caractĂšre de plus en plus proverbial des chapitres qui suivent nous oblige Ă  les considĂ©rer d’une maniĂšre beaucoup plus dĂ©taillĂ©e. Ce chapitre introduit un nouveau sujet que l’on pourrait intituler La conduite de la sagesse dans un monde tel que le pĂ©chĂ© l’a fait, c’est-Ă -dire au milieu de ce qui n’est que vanitĂ©, douleur et folie. Dans les v. 1-9, nous voyons qu’il y a dans ce monde des choses qui valent mieux que d’autres. MalgrĂ© tout le dĂ©sordre et la ruine le sage s’appliquera Ă  les rechercher et y trouvera son profit. Nous avons dĂ©jĂ  constatĂ© une pensĂ©e semblable au chap. 49-14. Ici les choses profitables sont beaucoup plus accentuĂ©es et se trouvent en opposition directe avec ce que le monde choisit ou prĂ©fĂšre. Le sage se trouve nĂ©cessairement isolĂ© dans un monde oĂč rĂšgne la mort, fruit du pĂ©chĂ©. Mais cette scĂšne elle-mĂȘme lui offre des choses meilleures. Elles sont au nombre de sept, chiffre des choses complĂštes. 1° Mieux vaut une bonne renommĂ©e que le bon parfum». En Prov. 221, la bonne renommĂ©e parmi les hommes vaut mieux que de grandes richesses; ici elle est considĂ©rĂ©e des yeux de Dieu et vaut mieux devant Lui que l’huile parfumĂ©e dont Ă©taient oints les sacrificateurs pour accomplir leur service Ex. 3023-33. C’est par lĂ  que commence l’activitĂ© du sage. 2° Et le jour de la mort que le jour de la naissance». Cette pensĂ©e fait suite au n° 1. Arriver au jour de la mort ayant rĂ©alisĂ© une rĂ©elle consĂ©cration Ă  Dieu vaut mieux que l’entrĂ©e dans le monde. Deux fois, dans la vie du sage, cette derniĂšre lui avait fait dĂ©sirer de n’ĂȘtre jamais nĂ© 43; 64, 5. 3° Mieux vaut aller dans la maison de deuil, que d’aller dans la maison de festin, en ce que lĂ  est la fin de tout homme; et le vivant prend cela Ă  cƓur». Dans ce monde oĂč la mort domine, la maison oĂč le deuil est entrĂ© vaut mieux que celle oĂč rĂšgne la joie. Il convient au sage de frĂ©quenter la premiĂšre, car il s’y trouve en prĂ©sence de la rĂ©alitĂ©, de la fin de tout homme, consĂ©quence du pĂ©chĂ© qui rĂšgne dans le monde. Le vivant prend cela Ă  cƓur; il voit oĂč aboutit tout le travail de l’homme sous le soleil; il ne nourrit pas des espoirs et des projets que la mort peut anĂ©antir. 4° Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cƓur est rendu meilleur par la tristesse du visage. Le cƓur des sages est dans la maison de deuil, mais le cƓur des sots, dans la maison de joie». Assister au chagrin d’autrui, voir les larmes couler, rend le cƓur meilleur, le dispose Ă  la sympathie, le pousse Ă  offrir des consolations. Il en est de mĂȘme, non seulement pour celui qui voit souffrir, mais aussi pour celui qui souffre. C’est par la tristesse du visage que Dieu agit sur le cƓur de l’homme pour lui faire trouver des choses meilleures. DisposĂ© ainsi, le cƓur des sages est dans la maison de deuil; c’est le lieu oĂč les affections peuvent ĂȘtre en exercice. Le cƓur des sots ne connaĂźt rien de ces bĂ©nĂ©dictions; la joie d’un moment leur suffit. Qu’en restera-t-il? N’est-ce pas le texte mĂȘme de l’EcclĂ©siaste? Celui qui mĂšne le deuil est estimĂ© bienheureux par le Seigneur, car il sera consolĂ© Matt. 54; et, pour le chrĂ©tien une bĂ©nĂ©diction descend sur lui de la part du Dieu de toute consolation, et cette consolation est Ă©ternelle 2 Thess. 216. 5° Mieux vaut Ă©couter la rĂ©prĂ©hension du sage, que d’écouter la chanson des sots. Car comme le bruit des Ă©pines sous la marmite, ainsi est le rire du sot. Cela aussi est vanité». Les sages profitent des expĂ©riences qu’ils ont faites, pour conduire leur prochain dans le droit chemin. Ils ont acquis l’autoritĂ© pour reprendre et redresser. Il vaut mieux les Ă©couter et en faire son profit que d’écouter la chanson des sots sons agrĂ©ables Ă  l’oreille, mais qui n’ont pas plus de sens que ceux qui les Ă©mettent. Le rire du sot ne dure pas; il s’éteint bien vite comme un feu d’épines sous la marmite; il ne bruit et ne flambe qu’un instant. AprĂšs, tout retombe dans le silence de la mort. Cela aussi est vanitĂ©. 6° Certainement, l’oppression rend insensĂ© le sage, et le don ruine le cƓur. Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement». Il y a pour le sage deux dangers dans ce monde. D’abord l’oppression qui le rend insensĂ© en le poussant Ă  la rĂ©volte, quand il voit toutes les injustices qui se commettent sous le soleil cf. 41-3. Ensuite, danger plus grand encore, le don par lequel le cƓur se laisse corrompre et pousser aux pires actions. Tels sont du reste toujours les deux moyens employĂ©s par Satan pour perdre les hommes la violence et la corruption ou la ruse. C’est pourquoi la fin vaut mieux que le commencement. Un cƓur qui a eu affaire au mal sans colĂšre et sans rĂ©volte, qui a refusĂ© les prĂ©sents et ne s’est pas laissĂ© sĂ©duire, arrive vainqueur au bout de l’épreuve et telle Ă©tait la fin que Dieu voulait produire1. 1 Telle est du moins l’explication de ce passage difficile que nous soumettons au lecteur chrĂ©tien. 7° Mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. Ne te hĂąte pas en ton esprit pour t’irriter, car l’irritation repose dans le sein des sots». Dans toutes ces Ă©preuves, le sage a appris la patience; il ne s’est pas Ă©levĂ© devant le mal et contre lui. La patience est toujours humble, douce, paisible; elle sait souffrir; elle atteint les choses promises HĂ©breux 615. La patience est le caractĂšre mĂȘme du Christ. Celui qui est patient ne se hĂąte ni ne s’irrite. Merveilleux tableau de la vie du sage au milieu de circonstances, fruit du pĂ©chĂ©, et qui sont toutes faites pour provoquer sa colĂšre, l’irriter ou le sĂ©duire. Il traverse un monde dont il connaĂźt bien le caractĂšre, n’y attend que souffrance, mais en est victorieux en suivant des principes diamĂ©tralement opposĂ©s Ă  tout ce qui dirige les hommes. v. 10-12. Il n’est pas sage de dire que le temps passĂ© Ă©tait meilleur que le prĂ©sent, chose que tous les hommes non pas les sages sont toujours portĂ©s Ă  penser. Dire cela n’est pas la sagesse, car elle a un jugement clair sur l’état du monde, et ce serait en contradiction avec tout ce que le PrĂ©dicateur nous a appris quand il a prononcĂ© le terrible mot Vanité» sur tout ce qui est sous le soleil depuis la chute. Si tout est perdu et corrompu, il reste une chose aussi bonne qu’un hĂ©ritage, la possession de la pensĂ©e divine. Elle est profitable; elle met Ă  l’abri, de la mĂȘme maniĂšre que, dans l’ordre des choses humaines, les richesses mettent Ă  l’abri. Elle est, de fait, la seule permanente richesse. Bien plus, elle est une source de vie pour celui qui la possĂšde. Combien plus nous, chrĂ©tiens, pouvons-nous dire La sagesse fait vivre celui qui la possĂšde», nous qui possĂ©dons Christ, la sagesse de Dieu I Cor. 124. v. 13, 14. ConsidĂšre l’Ɠuvre de Dieu, car qui peut redresser ce qu’il a tordu? Au jour du bien-ĂȘtre, jouis du bien-ĂȘtre, et, au jour de l’adversitĂ©, prends garde; car Dieu a placĂ© l’un vis-Ă -vis de l’autre, afin que l’homme ne trouve rien de ce qui sera aprĂšs lui». Le sage continue Ă  se mouvoir au milieu d’un monde gĂątĂ© par le pĂ©chĂ©. Il y rencontre l’Ɠuvre de Dieu et le rĂ©sultat du mal, qui ne peut ĂȘtre redressĂ© et oĂč les choses sont tordues par le pĂ©chĂ© 115. Mais ces choses tordues, Dieu les laisse subsister et en fait usage. Il a mis l’un vis-Ă -vis de l’autre le jour du bien-ĂȘtre dont l’homme est invitĂ© Ă  jouir et le jour de l’adversitĂ© qui le porte Ă  rĂ©flĂ©chir. De cette maniĂšre, l’homme est laissĂ© dans l’ignorance de ce qui sera aprĂšs lui. Une pareille conclusion est pleinement d’accord avec le livre de l’EcclĂ©siaste oĂč tout accĂšs aux choses invisibles est cachĂ© Ă  l’homme afin qu’il apprenne Ă  voir la vanitĂ© des choses qui l’entourent et dont la chute de l’homme a entiĂšrement troublĂ© l’harmonie. Le v. 15 confirme ce que nous venons de dire J’ai vu tout cela dans les jours de ma vanitĂ© il y a tel juste qui pĂ©rit par sa justice, et il y a tel mĂ©chant qui prolonge ses jours par son iniquité». Ces jours de vanitĂ© qui ont rempli la vie du sage l’ont amenĂ© Ă  voir la contradiction absolue entre ce qui est tordu et ce qui, selon Dieu, aurait dĂ» ĂȘtre. La justice du juste le conduit Ă  la mort! N’est-ce pas comme une anticipation prophĂ©tique de ce que rencontrera JĂ©sus lui-mĂȘme? D’autre part il y a tel mĂ©chant dont l’iniquitĂ© prolonge les jours. La vue du PrĂ©dicateur est toujours limitĂ©e par ce qui se passe sous le soleil». Combien les Psaumes, par exemple, diffĂšrent de cette conception quand ils nous dĂ©crivent ce qui attend les mĂ©chants! Les v. 16-18 font suite Ă  ce que nous venons de voir. Le PrĂ©dicateur avait parlĂ© de justice et de mĂ©chancetĂ©. Il montre maintenant qu’il peut y avoir excĂšs dans les deux directions, et quelles en sont les consĂ©quences. La mesure peut ĂȘtre dĂ©passĂ©e quand il s’agit de justice et de sagesse. Ce n’est pas autre chose, dans ce cas, que l’orgueil qui nous fait exagĂ©rer ces vertus pour nous rehausser par elles; or l’orgueil va devant l’écrasement Pourquoi, dit le PrĂ©dicateur, te dĂ©truirais-tu?» — Mais on peut ĂȘtre mĂ©chant Ă  l’excĂšs une telle pensĂ©e est en accord avec ce Livre qui nous dĂ©peint le monde tel que le pĂ©chĂ© l’a fait et ne substitue pas des principes nouveaux Ă  ce dĂ©sordre parce qu’il ne suppose pas une RĂ©vĂ©lation qui les introduise. Ici donc, l’excĂšs de la mĂ©chancetĂ© est considĂ©rĂ© comme amenant sur l’homme la mort avant le temps fixé». Quel que soit le triste Ă©tat du monde, il reste le théùtre du gouvernement de Dieu qui condamne tout excĂšs dans l’homme et lui en fait porter les consĂ©quences, surtout quand sa mĂ©chancetĂ© se donne carriĂšre. Combien cela est frappant dans l’état actuel du monde oĂč la mĂ©chancetĂ© de l’homme ne connaĂźt plus de bornes. Cet Ă©tat est le fruit de l’absence complĂšte de crainte de Dieu Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela; car qui craint Dieu sort de tout». Voici la troisiĂšme fois que le mot craindre Dieu», revient dans ce Livre voyez 314; 5, 7, comme la seule chose qui mette l’homme Ă  l’abri du jugement. v. 19. AprĂšs avoir prĂ©muni contre l’excĂšs de sagesse, le PrĂ©dicateur en proclame hautement les mĂ©rites La sagesse fortifie le sage plus que dix hommes puissants qui sont dans la ville». Elle n’est pas seulement une source de vie pour celui qui la possĂšde v. 12, mais le sage y trouve la force dont il a besoin. Il est gardĂ© par elle contre les attaques de l’ennemi, plus qu’une ville par dix hommes puissants. Mais, v. 20-24, par la sagesse j’apprends Ă  me connaĂźtre. Elle est d’origine divine et me fait savoir ce que Dieu mĂȘme dĂ©clare Certes, il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui n’ait pas pĂ©ché». Et cela concerne aussi bien le sage que les autres hommes. Le sage est-il le seul qui ait fait le bien? A-t-il Ă©coutĂ© de faux rapports? S’est-il fait maudire par son esclave? MaĂŻs, combien de fois lui-mĂȘme n’a-t-il pas maudit les autres! Combien de fois, quand il a dit Je serai sage», la sagesse s’est enfuie loin de lui? Et comment rĂ©parer le mal produit par ce manque de vigilance? Aux v. 25-29, le PrĂ©dicateur raconte sa propre histoire, une histoire amĂšre, en vĂ©ritĂ©! Il s’est appliquĂ©, comme il l’a dit au commencement de son Livre 117, Ă  rechercher la sagesse et Ă  connaĂźtre que la mĂ©chancetĂ© et la folie sont sottise et dĂ©raison. La tentation et la sĂ©duction sont venues Ă  lui par le moyen de la femme 1 Rois 114, et au lieu de lui Ă©chapper, lui que Dieu avait si grandement favorisĂ©, a pĂ©chĂ© et est devenu la proie de la sĂ©ductrice. Il a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  la cruelle constatation, plus amĂšre que la mort», qu’il n’y a pas une femme entre elles toutes» qui n’attire les convoitises comme des filets et des rets», et dont les mains ne soient des chaĂźnes pour retenir captif celui qu’elle a saisi. Et mĂȘme, quelle insigne raretĂ© de trouver un homme sur la terre qui puisse venir en aide par sa sagesse ou son intelligence J’ai trouvĂ© un homme entre mille, mais une femme entre elles toutes, je ne l’ai pas trouvĂ©e». — Seulement, si la recherche du sage l’a amenĂ© Ă  ces dĂ©solantes conclusions, il en a retirĂ© un profit Voici, j’ai trouvĂ© que Dieu a fait l’homme droit; mais eux, ils ont cherchĂ© beaucoup de raisonnements» v. 29. L’homme sorti des mains de son CrĂ©ateur, au commencement, Ă©tait droit. Le PrĂ©dicateur a montrĂ© plus haut que la CrĂ©ation Ă©tait belle 311, et que maintenant tout est tordu 115; 713. La ruine est survenue, non pas du fait de Dieu, mais du fait de l’homme Eux, ils ont cherchĂ© beaucoup de raisonnements». Tel a Ă©tĂ© le cas dans le jardin d’Éden quand la femme vit que le fruit de l’arbre Ă©tait bon Ă  manger et qu’il Ă©tait un plaisir pour les yeux et que l’arbre Ă©tait dĂ©sirable pour rendre intelligent. Que de raisonnements! Et dĂšs lors il en a toujours Ă©tĂ© de mĂȘme. Dejoie car, d’aprĂšs EcclĂ©siaste, «mieux vaut la fin d’une chose que son commencement » (EcclĂ©siaste 7, 8) En effet, en quelque domaine que ce soit de la vie humaine, si nous sommes gĂ©nĂ©ralement conscients de la façon dont nous mettons en place une activitĂ©, nous demeurons pourtant ignorants, sans aucune certitude, quant Ă  la maniĂšre dont elle se terminera. bonne renommĂ©e vaut mieux qu'un bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. vaut aller Ă  la maison de deuil qu'aller Ă  la maison de festin. Car dans la premiĂšre apparaĂźt la fin de tout homme, et le vivant y applique son coeur. vaut la tristesse que le rire, car un visage triste fait du bien au coeur. coeur des sages est dans la maison de deuil, et le coeur des insensĂ©s dans la maison de joie. vaut entendre la rĂ©primande du sage que d'entendre la chanson des insensĂ©s. semblable au pĂ©tillement des Ă©pines sous la chaudiĂšre est le rire des insensĂ©s c'est encore lĂ  une vanitĂ©. l'oppression rend insensĂ© le sage et les prĂ©sents corrompent le coeur. vaut la fin d'une chose que son commencement; mieux vaut un esprit patient qu'un esprit hautain. te hĂąte pas dans ton esprit de t'irriter, car l'irritation repose dans le sein des insensĂ©s. dis pas "D'oĂč vient que les jours anciens Ă©taient meilleurs que ceux-ci?" Car ce n'est pas par sagesse que tu interroges Ă  ce sujet. sagesse est bonne avec un patrimoine, et profitable Ă  ceux qui voient le soleil. telle la protection de l'argent, telle la protection de la sagesse; mais un avantage du savoir, c'est que la sagesse fait vivre ceux qui la possĂšdent. l'oeuvre de Dieu qui pourra redresser ce qu'il a courbĂ©? jour du bonheur, sois joyeux, et au jour du malheur, rĂ©flĂ©chis Dieu a fait l'un comme l'autre, afin que l'homme ne dĂ©couvre point ce qui doit lui arriver. ceci, je l'ai vu au jour de ma vanitĂ© il y a tel juste qui pĂ©rit dans sa justice, et il y a tel mĂ©chant qui prolonge sa vie dans sa mĂ©chancetĂ©. sois pas juste Ă  l'excĂšs, et ne te montre pas sage outre mesure pourquoi voudrais-tu te dĂ©truire? sois pas mĂ©chant Ă  l'excĂšs, et ne sois pas insensĂ© pourquoi voudrais-tu mourir avant ton temps? est bon que tu retiennes ceci, et que tu ne relĂąches pas ta main de cela, car celui qui craint Dieu Ă©vite tous les excĂšs. sagesse donne au sage plus de force que n'en possĂšdent dix chefs qui sont dans la ville. il n'y a pas sur terre d'homme juste qui fasse le bien sans jamais pĂ©cher. fais pas non plus attention Ă  toutes les paroles qui se disent, de peur que tu n'entendes ton serviteur te maudire; ton coeur sait que bien des fois aussi tu as maudit les autres. reconnu vrai tout cela par la sagesse; J'ai dit "Je veux ĂȘtre sage!" Mais la sagesse est restĂ©e loin de moi. qui arrive est lointain, profond, profond qui peut l'atteindre? me suis appliquĂ© et mon coeur a cherchĂ© Ă  connaĂźtre, Ă  sonder et Ă  poursuivre la sagesse et la raison des choses, et j'ai reconnu que la mĂ©chancetĂ© est une dĂ©mence, et qu'une conduite folle est un dĂ©lire. j'ai trouvĂ© plus amĂšre que la mort, la femme dont le coeur est un piĂšge et un filet, et dont les mains sont des liens; Celui qui est agrĂ©able Ă  Dieu lui Ă©chappe, mais le pĂ©cheur sera enlacĂ© par elle. j'ai trouvĂ© ceci, dit l'ÉcclĂ©siaste, en considĂ©rant les choses une Ă  une pour en dĂ©couvrir la raison, que mon Ăąme a constamment cherchĂ©e, sans que je l'aie trouvĂ©e J'ai trouvĂ© un homme entre mille, mais je n'ai pas trouvĂ© une femme dans le mĂȘme nombre. vois, j'ai trouvĂ© ceci c'est que Dieu a fait l'homme droit, mais eux cherchent beaucoup de subtilitĂ©s. . 377 295 401 162 176 303 392 362

vaut mieux la fin d une chose que son commencement