Parceque celle-ci montre une vue d'ensemble d'un amphithéùtre correspondant à la désignation qui en faite dans le texte de l'article. Photo de qualité ou pas, celle de la Sorbonne n'est pas trÚs représentative de ce qu'est un amphi : un type accoudé qui somnole plus ou moins, deux autres qui discutent ensemble, deux autres debout S'il n'y avait pas d'intitulé sous le cliché on
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,4 2633 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur The Jane Doe Identity ? 287 critiques spectateurs 5 15 critiques 4 94 critiques 3 119 critiques 2 36 critiques 1 14 critiques 0 9 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s "The Jane Doe Identity" aura Ă©tĂ© un choix plus dictĂ© par l'horaire, bien qu'un peu de curiositĂ© n'y soit tout de mĂȘme pas Ă©tranger !Pas trop ma tasse de thĂ© pour autant, cette histoire-ci avait nĂ©anmoins de quoi piquer mon intĂ©rĂȘt...Pour qui n'aime pas trop les dĂ©tails et gros plans d'une autopsie, autant savoir que l'on y est plongĂ© Ă fond et mĂȘme jusqu'au cou !, tant les explications, le dĂ©roulement et l'enchaĂźnement des opĂ©rations ne nous Ă©pargnent rien ! Car rien ne peut Ă©chapper Ă l'Ćil du spectateur et pour du rĂ©alisme, on est servi... D'emblĂ©e le rĂ©alisateur sĂšme dĂ©jĂ un mal ĂȘtre rien que par le lieu, cette morgue vieillotte plongĂ©e dans un sous-sol d'une maison dĂ©jĂ inquiĂ©tante et angoissante par tout ce qu'elle dĂ©gage, de sa configuration et de sa dĂ©co typiquement "ils british"...Alors pour un film d'Ă©pouvante, tout semble bien parti car l'univers Ă fortiori morbide par le contexte anxiogĂšne y est dĂ©jĂ pour quelque chose...Ce que va rĂ©vĂ©ler cette autopsie va encore plus enfoncer le clou, par toutes les particularitĂ©s inimaginables que va livrer ce corps mystĂ©rieux effrayant !La suite sera un emballement de phĂ©nomĂšnes surnaturels dont on sera par contre moins friand, ceux-ci reprenant les codes classiques du genre mais dont on ne dira mot...C'est cet aspect un peu facile qui sera dĂ©cevant, quand le film quitte une tension psychologique de bon aloi pour plus d'esbroufe, en jouant sur des ressorts plus convenus. Cette articulation aurait mĂ©ritĂ© plus de nuance, plus de subtilitĂ© afin de rester sur cette longueur d'onde parfaitement lancĂ©e et maĂźtrisĂ©e dĂšs le dĂ©but. Et donc malgrĂ© le jeu de deux comĂ©diens parfaitement convaincants Ămile Hirsch et Brian Cox, et un point de dĂ©part original, AndrĂ© Ăvredal ne sauve pas sa rĂ©alisation d'un certain stĂ©rĂ©otype propre Ă ce type de film, d'autant plus que les explications fournies sont loin d'ĂȘtre renversantes et dĂ©terminantes pour nous marquer vĂ©ritablement. Faire peur pour faire peur, sans doute mais quand quand le tout est associĂ© Ă un minimum de rĂ©flexion comme dans le trĂšs bon et rĂ©cent "Get Out" ou encore l'Ă©tonnant "It Follows", c'est encore bien mieux ! MalgrĂ© une premiĂšre moitiĂ© prometteuse [dissections, dĂ©couvertes, analyses, questionnements], le film s'enlise ensuite dans les clichĂ©s du genre et perd du coup sa tension originelle. On Ă©vite pas la bĂ©bĂȘte qui apparait dans le trou de la porte ou dans le miroir du couloir, la radio qui change de station, les lumiĂšres qui vacillent ou explosent, la porte qui se ferme et se verrouille toute seule, et mĂȘme le pauvre chat mort ! De plus, autant Brian Cox est trĂšs convaincant, autant Emile Hirsch n'a pas toujours l'air trĂšs Ă l'aise dans ce registre, ses rĂ©actions Ă la peur sont parfois assez robotisĂ©es. Par contre les plans sont trĂšs bons, la lumiĂšre maĂźtrisĂ©e et la musique pas trop envahissante pour ce registre de film. Bon allez, ce n'est pas un mauvais film en soi, c'est juste qu'il n'est pas assez maitrisĂ© et abouti, ce qui n'est d'ailleurs pas trĂšs surprenant venant du rĂ©alisateur du trĂšs mauvais The Troll Hunter. Bref, bonne idĂ©e originale de dĂ©part, mais mal exploitĂ©e... Pour la police amĂ©ricaine "Jane Doe" est une expression dĂ©signant une femme dont on ignore l'identitĂ©. Ce pĂšre et son fils qui vont pratiquer son autopsie ne sont pas au bout de leur surprise. Ce huis clos au sein de la morgue est tout simplement terrifiant pour les spectateurs qui aiment frissonner. Peu adepte du genre, l'ambiance angoissante m'a littĂ©ralement clouĂ© Ă mon fauteuil. Sans aucun doute, le meilleur film d'horreur-Ă©pouvante vu depuis un bon moment avec deux acteurs au top Emile Hirsch et le formidable Brian Cox vu rĂ©cemment dans "Churchill". Le rĂ©alisateur NorvĂ©gien du found footage Troll Hunter revient aprĂšs des annĂ©es d'absence sur le devant de la scĂšne avec ""The Jane Doe Identity"" et bien que le film ne soit pas un chef d'oeuvre je l'ai trouvĂ© relativement intĂ©ressent et intriguant . Seul bĂ©mol la surprise n'aura durĂ©e que pendant la premiĂšre partie car la seconde ma complĂštement déçu tant on est retombĂ© dans un schĂ©ma tout ce qu'il y a de plus classique et facile . Ce huit clos commence tel un thriller funĂ©raire au multiple rebondissement flippant pour vite se transformer en un survival parapsychique horrifique qui Ă©branle .La premiĂšre phase est prenante et accompli et joue avec un suspens constant qui nous maintiens en haleine .La narration est parfaite et fais office d'ordre primordial vu qu'elle entraĂźne le rĂ©cit Ă coup de dĂ©voilement autour du fameux et mystĂ©rieux cadavre qui est plutĂŽt flippant . L'autopsie est conduit tel une enquĂȘte de Sherlock Holmes et c'est rĂ©ellement le fil conducteur de l'histoire et de trĂšs loin le plus captivant . L'intrigue autour de ce macchabĂ©e et de sa dissection est totale et fais preuve d'Ă©normĂ©ment d'ingĂ©niositĂ© entre lâobscurcissement des Ă©nigmes, les prĂ©somption accablantes, lâillogisme des preuves Ă©tablis et lâopposition constante entre le rationnel et l'irrationnel .L'image est cru et tout y est dĂ©taillĂ© on assiste en bonne et du forme Ă une vĂ©ritable dissection jusqu'Ă ce que le surnaturel pointe le bout de son nez et vienne rendre le tout trĂšs inquiĂ©tant au point de mĂ©tamorphoser l'amphithéùtre mĂ©dico-lĂ©gal en un vĂ©ritable chantier dĂ©moniaque. Et bien que le tout soit trĂšs efficace l'ont vient Ă malheureusement perdre l'intĂ©rĂȘt Ă©tablis durant la derniĂšre phase Ă cause d'une trĂšs grosse facilitĂ© artistique plutĂŽt troublante .En effet tout le rĂ©cit perd en adresse et en perspicacitĂ© , l'enquĂȘte est complĂštement dĂ©laissĂ©e pour laissĂ© place Ă un pseudo survival des plus banal enchaĂźnant sans efficacitĂ© les jump-scares et autre sĂ©quence prĂ©visible . L'intensitĂ© retombe mais on reste attentif Ă la rĂ©vĂ©lation du pourquoi de tout cela car l'on croit Ă un retournement de situation des plus favorables qui fĂącheusement n'arrive pas . Pire, on vient nous mettre le coup de grasse avec son final qui vient abruptement dĂ©naturĂ© les thĂ©matiques apposĂ© via un raccourcis scĂ©naristique qui en dit long sur le manque d'idĂ©e de son cinĂ©aste , quel gĂąchis . Les dĂ©cors sont certes moindre mais trĂšs efficace et la morgue joue un rĂŽle essentiel voir premier Ă cet anxiĂ©tĂ© . Le fait qu'elle soit en plus situĂ© dans un sous-sol ajoute une prĂ©occupation supplĂ©mentaire ,avec son agencement sombre , rouillĂ© et son charme dĂ©suet la morgue prend une atmosphĂšre huis-clĂŽt asphyxiant et oppressant . Un théùtre imparable pour l'horreur avec ses longs couloirs Ă©troit qui viennent l'ornĂ©e .Le coup des petits miroirs dans les coin sont efficace ainsi que ses canalisations bruyante . Les divers effets sont concret et la mise en scĂšne corrĂ©lativement simple mais ce permet quelques jeux de lumiĂšre sympathique qui crĂ©er une authentique atmosphĂšre .L'histoire quand Ă elle est trĂšs bien trouver , j'ai trouvĂ© l'enquĂȘte autour de la dĂ©pouille trĂšs original et intriguant , une vĂ©ritable chasse aux indices autour d'un corps sans vie qui pourtant prĂ©occupe Ă©normĂ©ment . Le coup du pĂšre et du fils mĂ©decin lĂ©giste est bien rechercher , tout comme la façon violente mais pourtant nĂ©cessaire de prĂ©senter la dissection et les caractĂ©ristiques improbable autour de ce cadavre . Le rĂ©cit avance Ă bon rythme et va toujours Ă l'essentiel , sauf pour son final qui est trop rapide et surtout expĂ©ditif . C'est vraiment dĂ©rangeant car on a vraiment l'impression que deux personnes diffĂ©rentes ont travaillĂ©s sur ce projet , la premiĂšre partie est soignĂ© et l'Ă©criture autour des sĂ©quences d'enquĂȘte est minutieuse et approfondis ; alors que la suite est quand Ă elle grossiĂšre , maladroite et empressĂ©e . Pour le coup il manque au moins 15-20 minutes de plus Ă cet histoire pour ĂȘtre un minimum complĂšte . Le casting est quand Ă lui efficace et bien choisi , rien Ă redire de ce cĂŽtĂ© la . Les comĂ©diens sont exemplaires et le duo pĂšre-fils est florissant et promet de bon moment .Brian Cox en doyen papa est efficace et apporte la maturitĂ© et le charisme aux Ă©vĂ©nements ,sa prĂ©sence est rassurante . Emile Hirsch qui est bien loin de son rĂŽle Into the West de Sean Penn incarne le rĂŽle du filston bienveillant . Les deux comparses font preuve d'une mĂ©lancolie efficace et ne dĂ©laisse pas une fois leurs interprĂ©tation malgrĂ© la baisse de rĂ©gime arrivant en fin . CONCLUSION The Jane Doe Identity est un film intĂ©rressant qui promettait beaucoup mais qui se rĂ©vĂšle au final des plus conventionnel , mĂȘme si d'excellente idĂ©e demeure inclus en son histoire . L'approche visuelle est sympathique et fonctionne bien avec l'ambiance macabre , mais le plus efficace reste inĂ©luctablement l' enquĂȘte autour des autopsies qui sont pour le moins Ă©clatant et impitoyable . Dommage que ce long mĂ©trage n'aille pas au bout des choses . 3/5 Pas mal !!! "TROOOOLL" !!!Sept ans. Sept ans dĂ©jĂ que ce cri dĂ©sormais culte a retenti dans les forĂȘts norvĂ©giennes oĂč nous avait conviĂ© AndrĂ© Ăvredal pour une partie de chasse aux trolls mĂ©morable... Parfait mĂ©lange d'angoisse, de fascination et d'humour dĂ©tonnant amenĂ© par l'apparence grotesque de ces crĂ©atures lĂ©gendaires dans un cadre rĂ©aliste, "The Troll Hunter" faisait clairement partie du haut du panier de la vague des found-footages de l'Ă©poque en se distinguant par son ton finalement assez unique dans la masse plus qu'alĂ©atoirement qualitatif de ce sous-genre le temps a passĂ©, l'excellent souvenir de cette randonnĂ©e norvĂ©gienne et de la rencontre avec ces crĂ©atures fantastiques a commencĂ© peu Ă peu Ă s'estomper de nos esprits tout comme le nom d'AndrĂ© puis, en cette annĂ©e 2017, a dĂ©boulĂ© d'un peu nulle part "The Jane Doe Identity", la premiĂšre expĂ©rience amĂ©ricaine de ce rĂ©alisateur qui signe donc son retour tardif avec un pitch simple, efficace et forcĂ©ment intriguant un pĂšre Brian Cox et son fils Emile Hirsh, tous deux mĂ©decins-lĂ©gistes, se retrouvent confrontĂ©s Ă des Ă©vĂ©nements surnaturels suite Ă l'autopsie du corps d'une mystĂ©rieuse aussi roublard, le norvĂ©gien va encore pratiquement rĂ©ussir son coup en appliquant une formule similaire sur certains aspects Ă "The Troll Hunter" l'humour en moins Ă une idĂ©e de dĂ©part basĂ©e sur un mystĂšre est cette Jane Doe dont l'avancĂ©e de l'autopsie engendre autant de phĂ©nomĂšnes Ă©tranges que d'Ă©nigmes pour ces deux mĂ©decins ? VoilĂ la grande question de ce dĂ©but de mystĂšre a beau vite s'Ă©venter sur sa vĂ©ritable nature quelques indices hĂ©las trop appuyĂ©s, peu importe, le tour de force d'Ăvredal est -sans trop en dire- d'extirper Ă nouveau des Ă©lĂ©ments d'un certain folklore, en l'occurence amĂ©ricain, pour nous les prĂ©senter d'un point de vue inĂ©dit et somme toute effet, si l'aspect rĂ©aliste de "The Troll Hunter" Ă©tait ancrĂ© dans sa forme de documenteur, il s'incarne ici dans le regard scientifique que portent les deux protagonistes principaux sur les Ă©vĂ©nements auxquels ils sont confrontĂ©s. Tout comme les premiers instants du film, ils avancent dans leur examen Ă©tape par Ă©tape, avec une rigueur Ă©tablie, un sĂ©rieux et un sentiment d'habitude mĂ©thodique renforcĂ©e par l'esthĂ©tique ancienne, figĂ©e, de cette morgue familiale transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration mais les questions que posent les dĂ©couvertes faites sur ce corps dĂ©sagrĂšgent peu Ă peu leurs certitudes jusqu'Ă les faire perdre pied dans l'irrationnalitĂ© la plus totale. L'aura Ă©touffante du cadavre dĂ©teint petit Ă petit sur l'ambiance, la tension monte de la maniĂšre la plus habile qu'il soit, les manifestations paranormales gagnent en puissance on y retrouve d'ailleurs encore l'idĂ©e d'un ancrage archaĂŻque avec l'utilisation dĂ©tournĂ©e de la fameuse clochette et parviennent toujours Ă crĂ©er un certain sentiment d'inattendu grĂące Ă leurs multiples formes. Quelques jumpscares "obligatoires" viennent noircir le tableau ici et lĂ mais AndrĂ© Ăvredal fait preuve d'une telle maĂźtrise Ă mĂ©nager les rebondissements des deux premiers tiers de son rĂ©cit imaginez un croupier qui vous distribuerait toujours les bonnes cartes au bon moment qu'on lui pardonne aisĂ©ment ces petits Ă©carts, d'autant que le tout est visuellement trĂšs bien emballĂ©, le film tirant parfaitement parti de chacun des dĂ©cors de son huis-clos pour amplifier le sentiment d' sera par contre un peu moins transigeant sur les facilitĂ©s de la derniĂšre partie qui voit le relationnel familial, Ă©lĂ©ment scĂ©naristique le plus faible depuis le dĂ©but par son classicisme malgrĂ© le jeu des comĂ©diens, formidable, devenir la clĂ© de voĂ»te directrice du dĂ©nouement. AprĂšs un twist annexe prĂ©visible, le film donnera l'impression d'avoir envie de vite en finir pour rester sur de bonnes une scĂšne de confession pĂšre/fils obligatoire et quelques rĂ©pĂ©titions sur la rĂ©solution du principal mystĂšre l'idĂ©e pourtant passionnante d'une peur humaine fondatrice d'"autre chose" est, elle, hĂ©las survolĂ©e, la conclusion n'apportera hĂ©las jamais la mĂȘme satisfaction que l'on avait ressenti jusque-lĂ . On se raccrochera alors aux dĂ©tails apportĂ©s par l'Ă©pilogue nous rappelant tous les meilleurs moments de cette nuit de cauchemar passĂ©e Ă la morgue...Envie de passer une nuit de folie Ă dĂ©couper un cadavre pas comme les autres ? "The Jane Doe Identity" est fait pour vous et tient presque toutes ses promesses ! Il signe, en plus, le retour d'un rĂ©alisateur trĂšs malin dont on espĂšre ne pas attendre le prochain film pendant sept longues annĂ©es... Un excellent film d Ă©pouvante ! Le suspense est Ă son comble jusqu'Ă la fin aussi bien d'un point de vue de l histoire que du stress. Une histoire originale et trĂšs bien ficelĂ©e. Je conseille fortement !!! Bon, il faut se forcer pour Ă©crire plus de quelques lignes sur "The Autopsy of Jane Doe" - un meilleur titre que la ridicule transposition "française", vu que le film raconte en effet l'autopsie d'un cadavre fĂ©minin inconnu -, parce qu'on n'a a priori pas grand chose d'autre Ă dire que petit film d'horreur sympathique mais pas trĂšs cohĂ©rent, qui commence plutĂŽt sĂ©rieusement - et plutĂŽt bien - sous forme d'intrigue policiĂšre assez fascinante, avant de sombrer peu Ă peu dans le n'importe quoi Ă coup d'accumulation de clichĂ©s et de "jump scares", comme disent les djeunes, par trop faciles. VoilĂ , on ne s'ennuie quand mĂȘme pas trop, et ce d'autant que, Ă©tonnamment, il y a l'excellent Brian Cox Ă l'Ă©cran, et l'ex-jeune premier mignon Emile Hitsch, un peu moins excellent, lui. Que dire d'autre ? Qu'on sait bien que le cinĂ©ma fantastique fait du sur-place en attendant une nouvelle gĂ©nĂ©ration de talents... qui tarde Ă venir, et que dans ce contexte, "The Jane Doe Identity" a au moins le mĂ©rite d'essayer de raconter quelque chose d'original. Et puis voilĂ , il n'y a pas grand chose Ă rajouter. Ou plutĂŽt si j'aurais dĂ» retourner voir "Get Out". Ăa, au moins, c'est du fantastique, mais c'est aussi du cinĂ©ma, qui plus est qui nous parle de notre Monde. Les films d'horreur ont tendance Ă vous Ă©moustiller adolescent, entre la volontĂ© de se faire peur et la tentative de rapprochement avec la charmante demoiselle avec laquelle vous regarder le film. Adulte, vous n'avez plus grand chose Ă vous prouver, et assez de la vie quotidienne pour vous faire peur tous les jours avec votre dulcinĂ©e. VoilĂ pourquoi personnellement, si je donne encore dans les thrillers, je ne regarde quasiment plus jamais de films d'horreur. Quelque chose m'a cependant attirĂ© dans ce film, et j'ai voulu faire confiance aux bonnes notes que j'ai pu voir ici et lĂ , sans lire une seule critique ni regarder la bande-annonce. Grand bien m'en a pris. Contrairement Ă la plupart des films du genre, la rĂ©alisation et la lumiĂšre sont ici parfaitement maĂźtrisĂ©s. D'excellents plans, une image de qualitĂ©, une lumiĂšre parfaite, sont mis en valeur par un excellent montage qui donne une trĂšs bonne qualitĂ© technique au film. Le scĂ©nario est plutĂŽt bien trouvĂ©, et l'on dĂ©couvre petit Ă petit les secrets de cette belle inconnue. Je ne connais pas le mĂ©tier de mĂ©decin-lĂ©giste, mais les scĂšnes ont vraiment l'air trĂšs rĂ©alistes, et pour un novice on s'y croirait vraiment. Les acteurs sont excellents, on connaissait Brian Cox pour son interprĂ©tation dans la sĂ©rie des Jason Bourne, et Bravehart. Emile Hirsch quant Ă lui avait eu le premier rĂŽle d' "Into the wild" et jouait dans l'excellent "lone survivor". Les deux forment un duo pĂšre / fils excellent et trĂšs crĂ©dible. Le rĂ©alisateur norvĂ©gien a dĂ©jĂ sĂ©vit dans le genre, avec le trĂšs mauvais Ă mes yeux film "The Troll hunter'. Il prouve Ă l'Ă©vidence qu'il peut aussi exceller, ce film Ă©tant pour moi une vraie rĂ©ussite, qui vous rĂ©servera Ă coup sĂ»r quelques frissons ! " the jane doe identity " est un film d'horreur qui m'a plutĂŽt déçu. En effet j'ai trouvĂ© l'histoire convenu plusieurs questions reste sans rĂ©ponses et je n'ai guere sursaute durant la projection cependant j'ai trouvĂ© intĂ©ressant de suivre jusqu'au dĂ©nouement ce qu'il est arrivĂ© Ă " jane doe". Je lui met peut-ĂȘtre une note un poil trop gĂ©nĂ©reuse, mais bon sang, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un aussi bon film d'horreur, un film qui m'a vraiment fait peur ! L'histoire apparaĂźt tout d'abord assez simple un pĂšre et son fils vont faire une autopsie sur un cadavre parfaitement intact, retrouvĂ© sur une scĂšne de massacre. Puis des Ă©vĂšnements vont se produire. Mais le film est super bien maitrisĂ© la mise en scĂšne, les plans, l'atmosphĂšre lugubre et froide dans un funĂ©rarium assez moderne, jouant sur ce contraste... Le scĂ©nario prend le temps malgrĂ© la courte durĂ©e du film on assiste d'abord Ă une autopsie autant intĂ©ressante qu'effrayante, point par point ; puis la tension monte de plus en plus et c'est lĂ oĂč les codes de l'horreur se font une place dans l'histoire. Ce que j'ai apprĂ©ciĂ©, c'est qu'on nous en montre ni trop, ni peu, juste ce qu'il faut avec une vĂ©ritable ambiance des ombres, des sons de clochette vous comprendrez, des apparitions furtives et lentes Ă la fois... bref tout ce qui fait froid dans le dos. Il y a un petit ralenti dans l'histoire, mais qui heureusement s'estompe rapidement jusqu'Ă un final satisfaisant. Je vous le conseille vivement, sĂ»rement un des meilleurs films d'horreur de cette annĂ©e ! Un film d'horreur plutĂŽt bon dans l'ensemble. J'ai beaucoup aimĂ© la premiĂšre partie du film, l'autopsie du corps est vraiment morbide et met vraiment mal Ă l'aise. La tension est trĂšs bien gĂ©rĂ©e et le suspense monte au fur et Ă mesure Ă la dĂ©couverte des choses inquiĂ©tantes prĂ©sent dans ce fameux corps de Jane Doe. Malheureusement la deuxiĂšme partie du film est trĂšs bancal et convenue dans le sens oĂč ça devient un banal film d'horreur avec des jump scare prĂ©visibles et oĂč l'on devine facile ce qui va se passer. De plus la fin est carrĂ©ment bĂąclĂ©e. MalgrĂ© ces dĂ©convenues, j'ai passĂ© un bon moment et le film reste assez efficace dans le genre malgrĂ© quelques faiblesses. Pas trĂšs original ce Jane Doe Identity », mais franchement, est-ce vraiment un problĂšme ? En tout cas, pour moi, pendant toute la premiĂšre moitiĂ©, ça nâen a pas vraiment Ă©tĂ© un. Câest vrai quâon voit trĂšs rapidement oĂč il veut en venir ce film, si bien que le mystĂšre quâil entretient longuement semble une dĂ©marche bien illusoire. Idem pour le dĂ©cor et les petits Ă©lĂ©ments glissĂ©s ça et lĂ dont on sait pertinemment comment ils vont ĂȘtre rĂ©utilisĂ©s par la suite les cadavres quâon expose un Ă un, la petite clochette dont on explique lâutilitĂ©, le chat qui se balade dans les aĂ©rations, etc⊠. MalgrĂ© tout, jâavoue que je nâarrive pas Ă en vouloir Ă ce film sur ce point-lĂ tant il sâaffiche trĂšs rapidement comme un bon vieux film de genre qui entend juste jouer un peu avec les codes, sans forcĂ©ment les rĂ©inventer. Et donc voilĂ , comme dit un peu plus haut, je trouve que globalement ça fait le boulot sur lâensemble de la premiĂšre moitiĂ©. Sans ĂȘtre ultra-inventive la mise en scĂšne ne sombre pas non plus dans lâexcĂšs. Lâhuis-clos est plutĂŽt bien exploitĂ©. Le duo Cox-Hirsch fait le nĂ©cessaire en termes dâaffect⊠Et puis il y a ensuite la deuxiĂšme moitiĂ© oĂč lĂ le film commence Ă patiner... Clairement, on sent que les deux scĂ©naristes nâont plus dâidĂ©es et quâils sâefforcent de claquer diffĂ©rentes pĂ©ripĂ©ties pour rallonger la sauce⊠Alors on va dans le bureau, on est enfermĂ©, attaquĂ©, puis on ressort du bureau pour aller au bloc, oĂč on sâenferme Ă nouveau, etc⊠Enfin bon⊠Et puis finalement, aprĂšs pas mal dâerrances et de scĂšnes attendues alignĂ©es, sur le dernier tiers, le film craque totalement et sombre carrĂ©ment dans le je-tâexplique-pas-parce-que-câest-comme-ça. » Dâun seul coup, alors quâEmile Hirsch vient quand mĂȘme de voir mourir sa girlfriend, voilĂ quâil a soudainement une rĂ©vĂ©lation. Elle ne nous tue pas alors quâelle pourrait. Il y a forcĂ©ment un truc Ă faire ! » Ce truc Ă faire, câest⊠lui ouvrir le crĂąne. Et lĂ je me suis dit OK⊠Pourquoi maintenant ? Pourquoi que maintenant ? » En ouvrant le crĂąne, on se rend compte que le cerveau est en parfait Ă©tat⊠Du coup, au lieu de la fracasser, on en prend quâun petit Ă©chantillon et on referme dĂ©licatement le crĂąne afin de faciliter lâavĂšnement des pĂ©ripĂ©ties suivantes⊠LĂ , Brian Cox a soudainement lâillumination et comprend en seulement cinq minutes ce qui est arrivĂ© Ă la fameuse Jane Doe⊠Et alors quâune heure plus tĂŽt il voulait encore se rattacher Ă tout ce quâil y avait de rationnel, voilĂ que le gars, aprĂšs avoir lu un passage de la Bible, arrive Ă dĂ©rouler tout le processus dâune procĂšs en sorcellerie qui aurait mal tournĂ©. Franchement, chapeau, parce que câĂ©tait quand mĂȘme vachement prĂ©cis ! Bref, jâavoue que le dĂ©roulement final mâa quand mĂȘme pas mal laissĂ© sur la touche. Moins soucieux de sa logique, moins soignĂ© dans ses effets, plus archĂ©typal. Le film va mĂȘme jusquâĂ se conclure sur un dernier plan un peu ridicule, comme sâil voulait nous prendre par surprise alors que â bon â on lâavait un peu vu venir Ă des milliers de kilomĂštres ce coup-là ⊠En somme, voilĂ un film qui nâa pas su fournir un travail suffisamment riche pour quâau moins, il puisse intĂ©grer les rangs de ces petits films de genre pas originaux mais au moins bien foutus et sympas. Autant dire donc que cette Jane Doe » risque vite de sombrer dans lâanonymat⊠Bonne idĂ©e avec l'autopsie, bonne ambiance gĂ©nĂ©rale. AprĂšs c'est plutĂŽt dĂ©cevant, effets faciles musique, obscuritĂ©, pas trĂšs effrayant, scĂ©nario moyen, rien de bien nouveau et rĂ©alisation en dents de scie. The Jane Doe Identity est un film d'horreur qui commence un peu comme un thriller, c'est Ă dire avec plusieurs morts inexpliquĂ©s. La premiĂšre fois que l'on voit Jane Doe, elle est dans la mĂȘme maison que les autres morts, partiellement enterrĂ©e dans la cave. Les policiers connaissent toutes les victimes, sauf elle. Elle part donc chez le lĂ©giste pour ĂȘtre identifiĂ©e et pour comprendre comment elle est Ă ce moment lĂ , aprĂšs seulement 5 minutes de films, lorsque Jane Doe arrive chez les lĂ©gistes, que le film commence et que la peur s'installe. C'est un huis clos, c'est oppressant, c'est terrifiant et la peur ne recule jamais. L'histoire qui est rĂ©vĂ©lĂ©e est surnaturelle, mais se tient tellement bien qu'on y croit. L'histoire de Jane Doe commence bien avant qu'elle ne se retrouve dans cette morgue et continuera bien aprĂšs et si on se laisse si facilement prendre par la peur, c'est parce qu'elle est infiniment bien racontĂ©e, par des acteurs aussi bons les unes que les autres et par une rĂ©alisation sais dĂ©jĂ que ce sera l'un des films les plus effrayants de l'annĂ©e 2017. Bonne trouille Ă tous ! voilĂ c ' est effectivement pas trĂšs intĂ©ressant. Les comĂ©diens font ce qu' ils peuvent mais ne tirent pas de l ' ennui de la projection . Une bonne idĂ©e ne fait pas un bon film celui ci n ' a pas d ' intĂ©rĂȘt . Le scĂ©nario apporte aucune rĂ©ponse sauf Ă la toute fin . Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
Jeme demande si c'est ce cimetiÚre qui a inspiré la chanson " Dans un amphithéùtre, dans un amphithéùtre, y'avait un macchabée, macchabée, macchabée, macchabée, tsoin, tsoin" ? (pour ceux qui prennent tout au premier degré, inutile de me répondre pour m'expliquer que ça n'a rien à voir avec ce cimetiÚre, je sais déjà que cette chanson parle
Victor Hugo est cĂ©lĂšbre pour ses combats en faveur de la justice, ou plus exactement contre l'injustice celle des tribunaux comme celle de la sociĂ©tĂ© qui marginalise, voire criminalise les pauvres. Il est venu en aide aux condamnĂ©s, on sait Ă quel point il abhorrait la peine de mort cf. Claude Gueux ; Le Dernier jour d'un condamnĂ©. L'Ă©crivain romantique a d'ailleurs prĂ©fĂ©rĂ© le chemin de l'exil aprĂšs le coup d'Etat de NapolĂ©on III, tant l'usurpation du pouvoir l'a rĂ©voltĂ©. Il n'a eu de cesse de dĂ©noncer la tyrannie de cet usurpateur, depuis son Ăźle anglo-normande. Elu dĂ©putĂ© Ă l'AssemblĂ©e, il a pris la dĂ©fense des victimes de l'injustice ou de la misĂšre ; selon lui, "ceux qui luttent contre l'injustice sont haĂŻs", il affirmait ainsi "je suis haĂŻ, pourquoi ? parce que je dĂ©fends les faibles, les vaincus, les petits, les enfants." Il ne mĂąchait pas ses mots pour parler du rĂ©gime mis en place avec le 2nd Empire "ce gouvernement, je le caractĂ©rise d'un mot la police partout, la justice nulle part" et cette position idĂ©ologique transparaĂźt dans ses romans, notamment Les MisĂ©rables. Victor Hugo n'hĂ©site pas Ă Ă©voquer ce monde injuste oĂč certains mangent Ă leur faim et oĂč d'autres doivent lutter pour obtenir une once de nourriture. Il souligne par exemple l'injustice qu'il y a Ă envoyer quelqu'un en prison parce qu'il avait besoin de nourrir sa famille. Jean Valjean incarne ce type d'homme, injustement condamnĂ© aux travaux forcĂ©s. La poĂ©sie dĂ©nonce aussi le sort des plus vulnĂ©rables que sont les enfants ou les femmes cf. "MĂ©lancholia". PrĂ©face du Dernier jour d'un condamnĂ© extrait Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nĂ©cessaire. D'abord, â parce qu'il importe de retrancher de la communautĂ© sociale un membre qui lui a dĂ©jĂ nui et qui pourrait lui nuire encore. â S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpĂ©tuelle suffirait. Ă quoi bon la mort ? Vous objectez qu'on peut s'Ă©chapper d'une prison ? Faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas Ă la soliditĂ© des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des mĂ©nageries ? Pas de bourreau oĂč le geĂŽlier suffit. Mais, reprend-on, â il faut que la sociĂ©tĂ© se venge, que la sociĂ©tĂ© punisse. â Ni l'un, ni l'autre. Se venger est de l'individu, punir est de Dieu. La sociĂ©tĂ© est entre deux. Le chĂątiment est au-dessus d'elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas "punir pour se venger" ; elle doit corriger pour amĂ©liorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et nous y adhĂ©rons. Reste la troisiĂšme et derniĂšre raison, la thĂ©orie de l'exemple. â Il faut faire des exemples ! il faut Ă©pouvanter par le spectacle du sort rĂ©servĂ© aux criminels ceux qui seraient tentĂ©s de les imiter ! - VoilĂ bien Ă peu prĂšs textuellement la phrase Ă©ternelle dont tous les rĂ©quisitoires des cinq cents parquets de France ne sont que des variations plus ou moins sonores. Eh bien ! nous nions d'abord qu'il y ait exemple. Nous nions que le spectacle des supplices produise l'effet qu'on en attend. Loin d'Ă©difier le peuple, il le dĂ©moralise, et ruine en lui toute sensibilitĂ©, partant toute vertu. Les preuves abondent, et encombreraient notre raisonnement si nous voulions en citer. Nous signalerons pourtant un fait entre mille, parce qu'il est le plus rĂ©cent. Au moment oĂč nous Ă©crivons, il n'a que dix jours de date. Il est du 5 mars, dernier jour du carnaval. Ă Saint- Pol, immĂ©diatement aprĂšs l'exĂ©cution d'un incendiaire nommĂ© Louis Camus, une troupe de masques est venue danser autour de l'Ă©chafaud encore fumant. Faites donc des exemples ! le mardi gras vous rit au nez. Victor Hugo UNE INJUSTICEAlors qu'il revient d'un dĂźner chez Mme de Girardin, Victor Hugo est le tĂ©moin et l'acteur d'une scĂšne qui lui inspirera l'altercation de Fantine et de M. Bamatabois dans les H. quitta d'assez bonne heure Mme de Girardin. C'Ă©tait le 9 janvier. Il neigeait Ă flocons. Il avait des souliers minces, et, quand il fut dans la rue, il vit l'impossibilitĂ© de revenir Ă pied chez lui. Il descendit la rue Taitbout, sachant qu'il avait une place de cabriolets sur le boulevard au coin de cette rue. Il n'y en avait aucun. Il attendit qu'il en faisait ainsi le planton, quand il vit un jeune homme ficelĂ©, et cossu dans sa mise, se baisser, ramasser une grosse poignĂ©e de neige et la planter dans le dos d'une fille qui stationnait au coin du boulevard et qui Ă©tait en robe fille jeta un cri perçant, tomba sur le fashionable, et le battit. Le jeune homme rendit les coups, la fille riposta, la bataille alla crescendo, si fort et si loin que les sergents de ville empoignĂšrent la fille et ne touchĂšrent pas Ă l' voyant les sergents de ville mettre la main sur elle, la malheureuse se dĂ©battit. Mais, quand elle fut bien empoignĂ©e, elle tĂ©moigna la plus profonde que deux sergents de ville la faisaient marcher de force, la tenant chacun par le bras, elle sâĂ©criait - Je n'ai rien fait de mal, je vous assure, c'est le monsieur qui m'en a fait. Je ne suis pas coupable ; je vous en supplie, laissez-moi. Je n'ai rien fait de mal, bien sĂ»r, bien sĂ»r !Les sergents de ville lui rĂ©pliquaient sans lâĂ©couter - Allons, marche ; tu en as pour tes six mois. - La pauvre fille Ă ces mots Tu en as pour tes six mois, recommençait Ă se justifier et redoublait ses suppliques et ses priĂšres. Les sergents de ville, peu touchĂ©s de ses larmes, la traĂźnĂšrent Ă un poste rue Chauchat, derriĂšre lâ H., intĂ©ressĂ© malgrĂ© lui Ă la malheureuse, les suivait, au milieu de cette cohue de monde qui ne manque jamais en pareille circonstance. ArrivĂ© prĂšs du poste, V. H. eut la pensĂ©e d'entrer et de prendre parti pour la fille. Mais il se dit qu'il Ă©tait bien connu, que justement les journaux Ă©taient pleins de son nom depuis deux jours 1 et que se mĂȘler Ă une semblable affaire c'Ă©tait prĂȘter le flanc Ă toutes sortes de mauvaises plaisanteries. Bref, il n'entra salle oĂč l'on avait dĂ©posĂ© la fille Ă©tait au rez-de-chaussĂ©e et donnait sur la rue. Il regarda ce qui se passait, Ă travers les vitres. Il vit la pauvre femme se traĂźner de dĂ©sespoir par terre, s'arracher les cheveux ; la compassion le gagna, il se mit Ă rĂ©flĂ©chir, et le rĂ©sultat de ses rĂ©flexions fut qu'il se dĂ©cida Ă il mit le pied dans la salle, un homme, qui Ă©tait assis devant une table Ă©clairĂ©e par une chandelle et qui Ă©crivait, se retourna et lui dit d'une voix brĂšve et pĂ©remptoire - Que voulez-vous, Monsieur ?- Monsieur, j'ai Ă©tĂ© tĂ©moin de ce qui vient de se passer ; je viens dĂ©poser de ce que j'ai vu et vous parler en faveur de cette ces mots, la femme regarda V. H., muette dâĂ©tonnement, et comme Monsieur, votre dĂ©position, plus ou moins intĂ©ressĂ©e, ne sera d'aucune valeur. Cette fille est coupable de voies de fait sur la place publique, elle a battu un monsieur. Elle en a pour ses six mois de fille recommençait Ă sangloter, Ă crier, Ă se rouler. D'autres filles qui lâavaient rejointe lui disaient Nous irons te voir. Calme-toi. Nous te porterons du linge. Prends cela en attendant. » Et en mĂȘme temps elles lui donnaient de lâargent et des Monsieur dit V. H., lorsque vous saurez qui je suis, vous changerez peut-ĂȘtre de ton et de langage et vous m' Qui ĂȘtes-vous donc, monsieur ?V. H. ne vit aucune raison pour ne pas se nommer. ll se nomma. Le commissaire de police, car c'Ă©tait un commissaire de police, se rĂ©pandit en excuses, devint aussi poli et aussi dĂ©fĂ©rent qu'il avait Ă©tĂ© arrogant, lui offrit une chaise et le pria de vouloir bien prendre la peine de s' H. lui raconta qu'il avait vu, de ses yeux vu, un monsieur ramasser un paquet de neige et le jeter dans le dos de cette fille ; que celle-ci, qui ne voyait mĂȘme pas ce monsieur, avait poussĂ© un cri tĂ©moignant d'une vive souffrance ; qu'en effet elle s'Ă©tait jetĂ©e sur le monsieur, mais qu'elle Ă©tait dans son droit ; qu'outre la grossiĂšretĂ© du fait, le froid violent et subit causĂ© par cette neige pouvait, en certain cas, lui faire le plus grand mal ; que, loin d'ĂŽter Ă cette fille - qui avait peut-ĂȘtre une mĂšre ou un enfant - le pain gagnĂ© si misĂ©rablement, ce serait plutĂŽt lâhomme coupable de cette tentative envers elle qu'il faudrait condamner Ă des dommages-intĂ©rĂȘts enfin que ce n'Ă©tait pas la fille qu'on aurait dĂ» arrĂȘter, mais l' ce plaidoyer, la fille, de plus en plus surprise, rayonnait de joie et d'attendrissement. - Que ce monsieur est bon ! disait-elle. Mon Dieu, quâil est bon ! Mais c'est que je ne l'ai jamais vu, c'est que je ne le connais pas du tout !Le commissaire de police dit Ă V. H. - Je crois tout ce que vous avancez, Monsieur ; mais les sergents de ville ont dĂ©posĂ©, il y a un procĂšs-verbal commencĂ©. Votre dĂ©position entrera dans ce procĂšs-verbal, soyez-en sĂ»r. Mais il faut que la justice ait son cours et je ne puis mettre cette fille en libertĂ©. - Comment ! Monsieur, aprĂšs ce que je viens de vous dire et qui est la vĂ©ritĂ© - vĂ©ritĂ© dont vous ne pouvez pas douter, dont vous ne doutez pas, - vous allez retenir cette fille ? Mais cette justice est une horrible Il n'y a quâun cas, Monsieur, oĂč je pourrais arrĂȘter la chose, ce serait celui oĂč vous signeriez votre dĂ©position ; le voulez-vous ?- Si la libertĂ© de cette femme tient Ă ma signature, la V. H. femme ne cessait de dire Dieu ! que ce monsieur est bon ! Mon Dieu, qu'il est donc bon !Ces malheureuses femmes ne sont pas seulement Ă©tonnĂ©es et reconnaissantes quand on est compatissant envers elles ; elles ne le sont pas moins quand on est attribuĂ© Ă AdĂšle Hugo Melancholia extraitOĂč vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux ĂȘtres pensifs que la fiĂšvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;Ils vont, de l'aube au soir, faire Ă©ternellementDans la mĂȘme prison le mĂȘme sous les dents d'une machine sombre,Monstre hideux qui mĂąche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de on ne s'arrĂȘte et jamais on ne quelle pĂąleur ! la cendre est sur leur fait Ă peine jour, ils sont dĂ©jĂ bien ne comprennent rien Ă leur destin, hĂ©las !Ils semblent dire Ă Dieu Petits comme nous sommes,Notre pĂšre, voyez ce que nous font les hommes ! »O servitude infĂąme imposĂ©e Ă l'enfant !Rachitisme ! travail dont le souffle Ă©touffantDĂ©fait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, Ćuvre insensĂ©e,La beautĂ© sur les fronts, dans les cĆurs la pensĂ©e,Et qui ferait - c'est lĂ son fruit le plus certain ! -D'Apollon un bossu, de Voltaire un crĂ©tin !Travail mauvais qui prend l'Ăąge tendre en sa serre,Qui produit la richesse en crĂ©ant la misĂšre,Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !ProgrĂšs dont on demande OĂč va-t-il ? que veut-il ? »Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,Une Ăąme Ă la machine et la retire Ă l'homme !Que ce travail, haĂŻ des mĂšres, soit maudit !Maudit comme le vice oĂč l'on s'abĂątardit,Maudit comme l'opprobre et comme le blasphĂšme !O Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail mĂȘme,Au nom du vrai travail, sain, fĂ©cond, gĂ©nĂ©reux,Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux ! Victor Hugo, Les Contemplations, Livre III Portrait de Cosette illustration des MisĂ©rables LES COMBATS DE VICTOR HUGO exemple des MisĂ©rablesCf. Lettre Ă LAMARTINE TĂ©moignage de leur amitiĂ© et de leur admiration commune, cette lettre de Victor Hugo Ă Alphonse de Lamartine le 24 juin 1862 â parmi les cinq que le musĂ©e V. Hugo Paris conserve â, Ă©voque les convictions et les ambitions profondes qui ont guidĂ© la rĂ©daction des MisĂ©rables. Mon illustre ami, Si le radical, câest lâidĂ©al, oui, je suis radical. Oui, Ă tous les points de vue, je comprends, je veux et jâappelle le mieux ; le mieux, quoique dĂ©noncĂ© par un proverbe, nâest pas lâennemi du bien, car cela reviendrait Ă dire le mieux est lâami du mal. Oui, une sociĂ©tĂ© qui admet la misĂšre, oui, une religion qui admet lâenfer, oui une humanitĂ© qui admet la guerre, me semblent une sociĂ©tĂ©, une religion et une humanitĂ© infĂ©rieures, et câest vers la sociĂ©tĂ© dâen haut, vers lâhumanitĂ© dâen haut, et vers la religion dâen haut que je tends ; sociĂ©tĂ© sans roi, humanitĂ© sans frontiĂšres, religion sans livre. Oui je combats le prĂȘtre qui vend le mensonge et le juge qui rend lâinjustice. Universaliser la propriĂ©tĂ©, ce qui est le contraire de lâabolir, en supprimant le parasitisme, c'est Ă dire arrĂȘter Ă ce but tout homme propriĂ©taire et aucun homme maĂźtre, voilĂ pour moi la vĂ©ritable Ă©conomie sociale et politique. JâabrĂšge et je me rĂ©sume. Oui, autant quâil est permis Ă lâhomme de vouloir je veux dĂ©truire la fatalitĂ© humaine ; je condamne lâesclavage, je chasse la misĂšre, jâenseigne lâignorance, je traite la maladie, jâĂ©claire la nuit, je hais la haine. VoilĂ ce que je suis, et voilĂ pourquoi jâai fait les MisĂ©rables. Dans ma pensĂ©e, les MisĂ©rables ne sont autre chose quâun livre ayant la fraternitĂ© pour base, et le progrĂšs pour cime. Maintenant jugez-moi. Les contestations littĂ©raires entre lettrĂ©s sont ridicules, mais le dĂ©bat politique et social entre poĂ«tes, c'est-Ă -dire entre philosophes, est grave et fĂ©cond. Vous voulez Ă©videmment, en grande partie du moins, ce que je veux ; seulement peut-ĂȘtre souhaitez-vous la pente encore plus adoucie. Quant Ă moi, les violences et les reprĂ©sailles sĂ©vĂšrement Ă©cartĂ©es, jâavoue que, voyant tant de souffrances, jâopterais pour le plus court chemin. Cher Lamartine, il y a longtemps, en 1820, mon premier bĂ©gaiement de poĂ«te adolescent fut un cri dâenthousiasme devant votre aube Ă©blouissant se levant sur le monde. Cette page est dans mes Ćuvres, et je lâaime ; elle est lĂ avec beaucoup dâautres qui glorifient votre splendeur et votre gĂ©nie. Aujourdâhui vous pensez que votre tour est venu de parler de moi ; jâen suis fier. Nous nous aimons depuis quarante ans, et nous ne sommes pas morts ; vous ne voudrez gĂąter ni ce passĂ© ni cet avenir, jâen suis sĂ»r. Faites de mon livre et de moi ce que vous voudrez. Il ne peut sortir de vos mains que de la Vieil ami Victor Hugo CHOSES VUES ouvrage posthume Hier, 22 fĂ©vrier, jâallais Ă la Chambre des pairs. Il faisait beau et trĂšs froid, malgrĂ© le soleil et midi. Je vis venir rue de Tournon un homme que deux soldats emmenaient. Cet homme Ă©tait blond, pĂąle, maigre, hagard ; trente ans Ă peu prĂšs, un pantalon de grosse toile, les pieds nus et Ă©corchĂ©s dans des sabots avec des linges sanglants roulĂ©s autour des chevilles pour tenir lieu de bas ; une blouse courte et souillĂ©e de boue derriĂšre le dos, ce qui indiquait quâil couchait habituellement sur le pavĂ©, la tĂȘte nue et hĂ©rissĂ©e. Il avait sous le bras un pain. Le peuple disait autour de lui quâil avait volĂ© ce pain et que câĂ©tait Ă cause de cela quâon lâemmenait. En passant devant la caserne de gendarmerie, un des soldats y entra et lâhomme resta Ă la porte, gardĂ© par lâautre soldat. Une voiture Ă©tait arrĂȘtĂ©e devant la porte de la caserne. CâĂ©tait une berline armoriĂ©e portant aux lanternes une couronne ducale, attelĂ©e de deux chevaux gris, deux laquais en guĂȘtres derriĂšre. Les glaces Ă©taient levĂ©es mais on distinguait lâintĂ©rieur tapissĂ© de damas bouton dâor. Le regard de lâhomme fixĂ© sur cette voiture attira le mien. Il y avait dans la voiture une femme en chapeau rose, en robe de velours noir, fraĂźche, blanche, belle, Ă©blouissante, qui riait et jouait avec un charmant petit enfant de seize mois enfoui sous les rubans, les dentelles et les fourrures. Cette femme ne voyait pas lâhomme terrible qui la regardait. Je demeurai pensif. Cet homme nâĂ©tait plus pour moi un homme, câĂ©tait le spectre de la misĂšre, câĂ©tait lâapparition brusque, difforme, lugubre, en plein jour, en plein soleil, dâune rĂ©volution encore plongĂ©e dans les tĂ©nĂšbres mais qui vient. Autrefois le pauvre coudoyait le riche, ce spectre rencontrait cette gloire ; mais on ne se regardait pas. On passait. Cela pouvait durer ainsi longtemps. Du moment oĂč cet homme sâaperçoit que cette femme existe tandis que cette femme ne sâaperçoit pas que cet homme est lĂ , la catastrophe est HUGO, Choses vues, 1888 Voici deux voleurs. Celui-ci est pauvre, et vole les riches. La nuit, il escalade un mur, laisse de sa chair et de son sang aux culs des bouteilles et au verre cassĂ© qui hĂ©rissent le chevron, et vole un fruit, un pain. Si le propriĂ©taire de ce fruit ou de ce pain l'aperçoit et prend son fusil et le tue, eh bien, tout est dit ; ce chien est tuĂ©, voilĂ tout. Si la loi saisit ce voleur, elle l'envoie aux galĂšres pour dix ans. Autrefois, elle le pendait. Plus tard, elle le marquait au fer rouge. Maintenant les mĆurs sont douces ; les lois sont bonnes personnes. La casaque, le bonnet vert et la chaĂźne aux pieds suffisent. Dix ans de bagne, donc, Ă ce voleur. Cet autre est riche et vole les pauvres. C'est un gros marchand. Il a maison en ville et maison de campagne. Il va le dimanche en cabriolet ou en tapissiĂšre, avec force amis roses, gras et joyeux, s'Ă©battre dans son jardin de Belleville ou des Batignolles. Il fait apprendre le latin Ă son fils. Lui-mĂȘme est jurĂ©, Ă©lecteur dans l'occasion prud'homme, et si le vent de la prospĂ©ritĂ© souffle obstinĂ©ment de son cĂŽtĂ©, juge au tribunal de commerce. Sa boutique est vaste, ouverte sur un carrefour, garnie de grilles de fer sculptĂ©es aux pointes splendides, avec de grandes balances dorĂ©es au milieu. Un pauvre homme entre timidement chez le riche, un de ces pauvres diables qui ne mangent pas tous les jours. Aujourd'hui, le pauvre espĂšre un dĂźner. Il a deux sous. Il demande pour deux sous d'une nourriture quelconque. Le marchand le considĂšre avec quelque dĂ©dain, se tourne vers sa balance, jette dedans ou colle dessus on en sait quoi, donne au pauvre homme pour un sou de nourriture et empoche les deux sous. Qu'a fait ce riche ? Il a volĂ© un sou Ă un pauvre. Il rĂ©pĂšte ce vol tant de fois, il affame tant de pauvres dans l'annĂ©e, il filoute si souvent ce misĂ©rable sou que, de tant de sous filoutĂ©s, il bĂątit sa maison, nourrit son cheval, arrondit son ventre, dote sa fille et dore sa balance. Il fait cela sans risques, sans remords, tranquillement, insolemment. Cela s'appelle vendre Ă faux poids. Et on ne le punit pas ? Si ! Il y a une justice dans le monde ! La loi prend parfois cet homme sur le fait. Alors elle frappe. Elle le condamne Ă dix jours de prison et Ă cent francs d'amende. Victor HUGO, Choses vues Victor Hugo DĂ©truire la misĂšre » 9 juillet 1849Le discours de Victor Hugo appuie la proposition d'Armand de Melun visant Ă constituer un comitĂ© destinĂ© Ă prĂ©parer les lois relatives Ă la prĂ©voyance et Ă l'assistance publique ». Je ne suis pas, messieurs, de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance en ce monde ; la souffrance est une loi divine ; mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut dĂ©truire la misĂšre. Remarquez-le bien, messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis dĂ©truire. Les lĂ©gislateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matiĂšre, tant que le possible n'est pas fait, le devoir n'est pas rempli. La misĂšre, messieurs, j'aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir jusqu'oĂč elle est, la misĂšre ? Voulez-vous savoir jusqu'oĂč elle peut aller, jusqu'oĂč elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au Moyen Ăge, je dis en France, je dis Ă Paris, et au temps oĂč nous vivons ? Voulez-vous des faits ? Il y a dans Paris, dans ces faubourgs de Paris que le vent de l'Ă©meute soulevait naguĂšre si aisĂ©ment, il y a des rues, des maisons, des cloaques, oĂč des familles, des familles entiĂšres, vivent pĂȘle-mĂȘle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n'ayant pour lits, n'ayant pour couvertures, j'ai presque dit pour vĂȘtement, que des monceaux infects de chiffons en fermentation, ramassĂ©s dans la fange du coin des bornes, espĂšce de fumier des villes, oĂč des crĂ©atures s'enfouissent toutes vivantes pour Ă©chapper au froid de l'hiver. VoilĂ un fait. En voulez-vous d'autres ? Ces jours-ci, un homme, mon Dieu, un malheureux homme de lettres, car la misĂšre n'Ă©pargne pas plus les professions libĂ©rales que les professions manuelles, un malheureux homme est mort de faim, mort de faim Ă la lettre, et l'on a constatĂ©, aprĂšs sa mort, qu'il n'avait pas mangĂ© depuis six jours. Voulez-vous quelque chose de plus douloureux encore ? Le mois passĂ©, pendant la recrudescence du cholĂ©ra, on a trouvĂ© une mĂšre et ses quatre enfants qui cherchaient leur nourriture dans les dĂ©bris immondes et pestilentiels des charniers de Montfaucon ! Eh bien, messieurs, je dis que ce sont lĂ des choses qui ne doivent pas ĂȘtre ; je dis que la sociĂ©tĂ© doit dĂ©penser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volontĂ©, pour que de telles choses ne soient pas ! Je dis que de tels faits, dans un pays civilisĂ©, engagent la conscience de la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre ; que je m'en sens, moi qui parle, complice et solidaire, et que de tels faits ne sont pas seulement des torts envers l'homme, que ce sont des crimes envers Dieu ! Vous n'avez rien fait, j'insiste sur ce point, tant que l'ordre matĂ©riel raffermi n'a point pour base l'ordre moral consolidĂ© !
DerniernĂ© des quartiers de Metz, le quartier de lâamphithéùtre, situĂ© derriĂšre la gare, est en plein essor. Beaucoup y viennent faire leurs emplettes ou
Nabuchodonosor, JĂ©sus Christ, Alexandre le grand, Salomon, Agamemnon, ClĂ©opĂątre ou encore HĂ©rode le grand, autant de noms qui Ă©voquent en nous le mystĂšre, le passĂ©, les frontiĂšres entre lĂ©gende et rĂ©alitĂ© qui sont parfois Ă©troitement mĂȘlĂ©es dans un espace-temps Ă jamais rĂ©volu . Ces Ă©chos d'un passĂ© glorieux et parfois Ă©pique qui sont parvenus jusqu'Ă nous, font parfois parler d'eux dans l'actualitĂ© de nos sociĂ©tĂ©s toujours en quĂȘte de mythologie, de symbolisme ou de spiritualitĂ©. C'est ainsi que derniĂšrement, personne n'a pu Ă©chapper Ă la dĂ©ferlante du Da Vinci Code de Dan Brown et Ă toutes les questions et les passions que ce roman a soulevĂ©. Aujourd'hui, c'est un autre personnage qui est au centre de l'actualitĂ© de la dĂ©couverte archĂ©ologique, car des archĂ©ologues israĂ©liens menĂ©s par Ehud Netzer, prĂ©tendent avoir dĂ©couvert la tombe du roi HĂ©rode le Grand. Mais cette dĂ©couverte est-elle vraiment attestĂ©e et qui Ă©tait vraiment cet illustre personnage? Au premier siĂšcle avant entre -37 et l'an 4 aprĂšs HĂ©rode le grand fut roi de JudĂ©e, territoire de l'antique Palestine. Il fut proclamĂ© roi de JĂ©rusalem en 40 avant avec l'appui des romains et le soutien de Marc Antoine et d'Octave le futur empereur Auguste. C'est dans une pĂ©riode toublĂ©e oĂč rĂšgnent en JudĂ©e les conflits armĂ©s, les meurtres et les trahisons, que le roi HĂ©rode va commencer son rĂšgne. Mais c'est seulement en 37 avant aprĂšs avoir fait le siĂšge de JĂ©rusalem pendant prĂšs de six mois, qu'il va enfin devenir le "roi des juifs". Son adversaire, Antigone II Mattathias dernier roi AsmonĂ©en, hĂ©ritier de la longue lignĂ©e des MacchabĂ©es, famille juive ayant rĂ©sistĂ© Ă la colinisation hĂ©llĂ©nistique, sera dĂ©capitĂ©. HĂ© oui, que voulez-vous, une bonne dĂ©capitation il n'y a rien de mieux pour s'assurer que votre adversaire politique ne fera pas parler de lui aux prochaines Ă©lĂ©ctions... Mais que reste t-il aujourd'hui du roi HĂ©rode? On se rappelle souvent de lui son hypothĂ©tique opĂ©ration policiĂšre visant Ă identifier dans le berceau le futur sauveur, JĂ©sus. OpĂ©ration qui selon le tĂ©moignage des Evangiles, aurait conduit Ă la mise Ă mort de tous les enfants de moins de deux ans sur son territoire. Mais rappelons que cet Ă©pisode ne fut relatĂ© que bien aprĂšs les faits Ă©ventuels et que les propos des Evangiles sont souvent imprĂ©gnĂ©s de politique et de manipulations doctrinales essentielles pour crĂ©er une cohĂ©sion dans une religion naissante et encore Ă la recherche de sa lĂ©gitimitĂ© Ă l'Ă©poque. Rappelons Ă©galement que ce n'est que lors du fameux concile de NicĂ©e en l'an 325, aujourd'hui la ville d' Iznik en Turquie, sous l'influence de l'empereur romain Constantin, que les fondements de l'Eglise catholique furent fixĂ©s. C'est pourquoi, il est toujours utile d'ĂȘtre prudent avec les informations obtenues par les sources bibliques et qu'il est souvent plus sĂ»r de s'intĂ©resser aux faits historiques avĂ©rĂ©s pour Ă©voquer la mĂ©moire d' HĂ©rode. MĂȘme si dans la mesure du possible, il est toujours bon de diversifier sa documentation et de multiplier ses sources. Cependant, pour les passionnĂ©s de dĂ©tails religieux et de paroles bibliques, voici tout de mĂȘme un extrait de ce que nous pouvons apprendre sur HĂ©rode dans l'Evangile de Mattieu au chapĂźtre deux. 1 JĂ©sus Ă©tant nĂ© Ă BethlĂ©em de JudĂ©e, au temps du roi HĂ©rode, voici que des mages venus d'Orient arrivĂšrent Ă JĂ©rusalem 2 et demandĂšrent "OĂč est le roi des Juifs qui vient de naĂźtre ? Nous avons vu son astre Ă l'Orient et nous sommes venus lui rendre hommage." 3 A cette nouvelle, le roi HĂ©rode fut troublĂ©, et tout JĂ©rusalem avec lui. 4 Il assembla tous les grands prĂȘtres et les scribes du peuple, et s'enquit auprĂšs d'eux du lieu oĂč le Messie devait naĂźtre. 5 "A BethlĂ©em de JudĂ©e, lui dirent-ils, car c'est ce qui est Ă©crit par le ProphĂšte 6 Et toi, BethlĂ©em, terre de Juda, tu n'est certes pas le plus petit des chefs-lieux de Juda; car c'est de toi que sortira le chef qui fera paĂźtre IsraĂ«l, mon peuple." 7 Alors HĂ©rode fit appeler secrĂštement les mages, se fit prĂ©ciser par eux l'Ă©poque Ă laquelle l'astre apparaissait, 8 et les envoya Ă BethlĂ©em en disant "Allez vous renseigner avec prĂ©cision sur l'enfant; et, quand vous l'aurez trouvĂ©, avertissez-moi pour que, moi aussi, j'aille lui rendre hommage." 9 Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route; et voici que l'astre, qu'ils avaient vu Ă l'Orient, avançait devant eux jusqu'Ă ce qu'il vint s'arrĂȘter au-dessus de l'endroit oĂč Ă©tait l'enfant. 10 A la vue de l'astre, ils Ă©prouvĂšrent une trĂšs grande joie. 11 Entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie, sa mĂšre, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage; ouvrant leurs coffrets, ils lui offrirent en prĂ©sent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. 12 Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner auprĂšs d'HĂ©rode, ils se retirĂšrent dans leur pays par un autre chemin. 13 AprĂšs leur dĂ©part, voici que l'Ange du Seigneur apparaĂźt en songe Ă Joseph et lui dit "LĂšve-toi, prends avec toi l'enfant et sa mĂšre, et fuis en Egypte; restes-y jusqu'Ă nouvel ordre, car HĂ©rode va rechercher l'enfant pour le faire pĂ©rir." 14 Joseph se leva, prit avec lui l'enfant et sa mĂšre, de nuit, et se retira en Egypte. 15 Il y resta jusqu'Ă la mort d'HĂ©rode, pour que s'accomplisse ce qu'avait dit le Seigneur par le prophĂšte D'Egypte, j'ai appelĂ© mon fils. 16 Alors HĂ©rode, se voyant jouĂ© par les mages, entra dans une grande fureur et envoya tuer, dans BethlĂ©em et tout son territoire, tous les enfants jusqu'Ă deux ans, d'aprĂšs l'Ă©poque qu'il s'Ă©tait fait prĂ©ciser par les mages. 17 Alors s'accomplit ce qui avait Ă©tĂ© dit par le prophĂšte JĂ©rĂ©mie 18 Une voix dans Rama s'est fait entendre, des pleurs et une longue plainte c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas ĂȘtre consolĂ©e, parce qu'ils ne sont plus Le massacre des innocents, par le peintre Rubens 1611/1612 Laissons les rĂ©cits mythologiques et lĂ©gendaires pour nous intĂ©resser aux faits historiques et plus particuliĂšrement au patrimoine architectural laissĂ© par le roi HĂ©rode. Il fut donc un roi bĂątisseur en entreprenant la reconstruction de théùtre et d'amphithéùtre Ă JĂ©rusalem et se lança dans la reconstruction du Temple de JĂ©rusalem, celui bĂątit selon la Bible encore elle , par le mythique roi Salomon dont l'existence n'est toujours pas avĂ©rĂ©e et dĂ©truit par le roi de Babylone Nabuchodonosor II en 586 avant et enfin qui aurait Ă©tĂ© reconstruit une premiĂšre fois une soixantaine d'annĂ©es plus tard. Mais rien ne prouve archĂ©ologiquement la prĂ©sence d'un vaste temple Ă cet emplacement, si Salomon a rĂ©ellement existĂ©, il n'a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© qu'un petit roi, gouvernant une trĂšs petite citĂ© et donc ne construisant qu'un petit temple. Nous ne possĂ©dons que des descriptions virtuelles issues du Livre des Rois, des Chroniques et de La ProphĂ©tie d'EzĂ©chiel, sources toujours discutables, car non dĂ©tachĂ©es de doctrine religieuse. Mais que voulez-vous, que le doute soit permi ou non, c'est toujours la mĂȘme histoire, les hommes ressentent le besoin spirituel ou politique de s'inventer des mythes et des hĂ©ros de lĂ©gendes que l'histoire peine Ă authentifier. Mais bon celĂ fait toujours de belles histoires Ă raconter Ă nos enfants, tant que nous n'oublions pas de prĂ©ciser qu'il s'agit bien lĂ d'histoires mythiques ou lĂ©gendaires.... C'est donc dans ce cĂ©lĂšbre temple, que devait ĂȘtre gardĂ©s selon la tradition juive, les trĂ©sors du Temple sont le fameux chandelier sacrĂ© Ă sept branches appelĂ© MĂ©norah et qui a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© emportĂ© Ă Rome pour le triomphe de l'empereur Titut et dont on peut voir une reprĂ©sentation sur l'arc de Triomphe de Titus Ă Rome, mĂȘme si il n'est pas certain qu'il s'agisse lĂ du dit chandelier, car celui prĂ©sentĂ© sur l'arc de correspond pas tout Ă fait Ă la description qu'en fait . Cependant une polĂ©mique rĂ©cente pourrait laisser penser que le fameux chandelier ferait parti du trĂ©sor des catacombes du Vatican Source Shimon Shetreet, Jerusalem Post, 27/01/1996 . DerriĂšre un mystĂšre, il y en a toujours de nombreux autres... MĂ©norah sur l'arc de triomphe de Titus Ă Rome Le Temple aurait Ă©galement abritĂ© la cĂ©lĂ©brissime Arche d'Alliance contenant les Dix Commandements. TrĂ©sor mythique ou archĂ©ologique, une fois de plus nul ne le sait vraiment, mĂȘme si notre non moins cĂ©lĂ©brissime archĂ©ologue de fiction Indiana Jones rĂ©ussit Ă mettre la main dessus dans Les aventuries de l'Arche perdue. Mais revenons Ă HĂ©rode qui entreprit donc une nouvelle reconstruction de ce temple qu'il restaura, ainsi que ses murailles. Ce sont les vestiges de ces murailles antiques qui constituent aujourd'hui le Mur des lamentations, qui est plus exactement le Mur occidental de l'antique temple. Restitution possible du temple au temps d'HĂ©rode Vue actuel du Kotel Hamaaravi » mur occidental, appelĂ© Mur des lamentations Ce temple sera dĂ©truit une fois de plus en 70 aprĂšs sous le rĂšgne de l'empereur romain Titus. Revenons en Ă prĂ©sent Ă la dĂ©couverte qui nous intĂ©resse aujourd'hui, celle de la tombe du grand roi. Si l'on en croit les archĂ©ologues israĂ©liens cette tombe fut dĂ©couverte sur la colline d' HĂ©rodium Ă une douzaine de kilomĂštres de la ville de JĂ©rusalem. Les fouilles ne sont pas rĂ©centes et ont Ă©tĂ© commencĂ©es en 1972, hĂ© oui les archĂ©ologues prennent leur temps...Un peu trop ? Ne perdons pas de vue que pour certains archĂ©ologues, un sites de fouilles peut-ĂȘtre un fond de commerce...Ce n'est bien sĂ»r pas la majoritĂ© des cas, loin de lĂ mĂȘme, mais certaines fouilles programmĂ©es traĂźnent parfois un peu trop en longueur pour le peu de rĂ©sultats scientifiques qu'elles livrent, mais fermons la paranthĂšse, c'est un sujet qui fĂąche le milieu. L'archĂ©ologue responsable des fouilles, Ehud Netzer nous livre ses impressions sur la dĂ©couvertes "Nous avons commencĂ© Ă comprendre que nous Ă©tions tout prĂšs de notre objectif quand nous avons dĂ©couvert les premiers Ă©lĂ©ments du sarcophage. Deux d'entre eux sont ici. C'est un sarcophage monumental. Il y en a seulement un ou deux de ce type qui ont Ă©tĂ© dĂ©couverts jusqu'ici." Vue aĂ©rienne de la zone de dĂ©couverte du tombeau d' HĂ©rode source Ohayon/AP C'est donc le sarcophage lui-mĂȘme qui a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans les ruines du palais d'HĂ©rodion il y a dĂ©jĂ plusieurs mois, puisque cette dĂ©couverte date d'aoĂ»t 2006. Il faut tout de mĂȘme prĂ©ciser que les archĂ©ologues n'ont pas retrouvĂ© d'ossements. Mais selon l'archĂ©olgue Netzer il s'agit de la tombe d'HĂ©rode les caractĂ©ristiques des vestiges du sarcophage - en pierre ocre de JĂ©rusalem et ornĂ©s de rosettes - nous ont permis de conclure qu'il s'agissait du sarcophage d'HĂ©rode ». Je ne suis pas un spĂ©cialiste de l'archĂ©ologie biblique, religieuse ou juive, ni un expert de cette pĂ©riode, mais mon bon sens me pousse tout de mĂȘme Ă rester trĂšs prudent quant Ă cette interprĂ©tation et cette attribution du tombeau au roi HĂ©rode. Je ne remets pas en cause les compĂ©tences de ces archĂ©ologues, mais la dĂ©couverte eut lieu en territoire occupĂ© et nous savons combien cette rĂ©gion est "bouillante" et combien une telle dĂ©couverte peut avoir comme rĂŽle politique. La prĂ©sence de l'antique "roi des juifs" dans cette zone va voir affluer des pĂ©lerins et faire entendre les revendications sur la lĂ©gitimitĂ© de la prĂ©sence d' IsraĂ«l en territoire occupĂ©. Ainsi, restons prudents jusqu'Ă ce que des Ă©tudes ultĂ©rieures viennent confirmer ou infirmer les conclusions de cette dĂ©couverte. Que cette dĂ©couverte soit authentique ou non, l'archĂ©ologie "religieuse" reste passionnante, car elle soulĂšve toujours les passions et les controverses. L'histoire est faite d'Ă©nigmes qui s'imbriquent les unes dans les autres et forment au fur et Ă mesure les grands mystĂšres de l'humanitĂ©, qui pour la plupart d'entre eux, resteront sans doute irrĂ©solus. Mais il est toujours stimulant de s'y intĂ©resser et de voir combien ces sujets peuvent entretenir les polĂ©miques. Vous avez tous constatĂ© combien une simple histoire romancĂ©e sur fond de vĂ©ritĂ©, comme celle du Da Vinci code a pu enflammer les discours des uns et des autres. Combien le fait de toucher aux certitudes religieuses peut-ĂȘtre encore aujourd'hui au XXIe siĂšcle dĂ©rangeant, voir mĂȘme parfois dangeureux. Mais quoiqu'il en soit ces Ă©nigmes et ces mystĂšres de l'histoire resteront fascinants et feront encore parler d'eux bien longtemps. L'essentiel serait que ces dĂ©bats n'attisent pas la haine, comme cela peut-ĂȘtre le cas dans la rĂ©gion de la dĂ©couverte qui nous intĂ©ressait aujourd'hui...Ah utopie quand tu nous tiens ! Bibliographie pour aller plus loin " HĂ©rode le Grand Crimes et splendeurs sur la colline de JĂ©rusalem ", Favre SA, 2005. et " HĂ©rode le Grand, roi des Juifs ", Dargaud, 1986. " Chute du temple de JĂ©rusalem ", Editions Complexe, 1999. -Coquet, " L'arche d'alliance ", Robert Laffont, 1984. et N .A. Silberman, " Les rois sacrĂ©s de la Bible A la recherche de David et Salomon ", Bayard Centurion et N .A. Silberman, " La Bible dĂ©voilĂ©e ", Gallimard, Folio histoire, 2004.
LeRevenant Lyrics: Calme, confortable, officiel / En un mot rĂ©sidentiel / Tel Ă©tait le cimetiĂšre oĂč / Cet imbĂ©cile avait son trou / Comme il ne reconnaissait pas / Le bien-fondĂ© de son
CULTURE MISE Ă JOUR DU THEĂTRE Ah ! c'qu'on s'emmerde ici TSOUIN TSOUIN ! MAJ du Je me plaisais Ă surnommer ce théùtre "Ah ce qu'on s'emmerde ici". Il faut dire que l'ancien directeur - plutĂŽt sympathique- Ă©tait l'archĂ©type du bobo trottinette crypto-marxiste, et la rombiĂšre de l'assoc des amis du théùtre veillait au grain cĂŽtĂ© orthodoxie bourge, et la programmation s'en ressentait. D'oĂč une sĂ©lection de piĂšces plus chiantes les unes que les autres, mais de gĂŽĂŽĂŽche. LĂ , ça dĂ©frise, du Labiche pour rigoler avec des histoires de cocus, et ce sont ceux qui y sont qui se marrent le plus, et entonnent en sortant "Si tous les cocus, avaient des clochettes, des clochettes au dessus d'la tĂȘte, ça f'rait tant de rafut, qu'on s'entendrait plus. MAJ On apprend que Eric LOUVIOT abandonne le Tanit Théùtre. De plus, il n'habite pas Lisieux mais Caen, on comprend mieux pourquoi faire rigoler les Lexoviens le samedi soir n'est pas vraiment sa prioritĂ©. Pfff... MAJ La programmation 2013/2014 a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e. C'est le choix du dirlo, Eric Louviot, qui se prend pour le roi Lear un looser, et qui prĂ©cise qu'il a privilĂ©giĂ© quatre axes, et mĂȘme qu'il n'y aura pas de "variĂ©tĂ©s", entendre par lĂ du Boulevard, de l'OpĂ©rette, des comiques, bref de la rigolade popu, avec son folklore de cocus, de soubrettes, de plaisanteries paillardes et j'en passe. Bon, le jazz est bien servi, on ne va pas trop taper sur l'homme, ouvert Ă la discussion. Il n'en reste pas moins que cette programme est soporifique, branchouille, bobo de gĂŽĂŽĂŽche en gĂ©nĂ©ral et de prof en particulier, mĂątinĂ© d'Ă©litisme bourge. DĂ©jĂ , la couverture du programme est suspecte, un paon, avec un guitoune sur la tĂȘte munie d'une fermeture Ă©clair, ça a forcĂ©ment une signification. S'il y a un psy dans la salle, Ă votre disposition pour publier l'analyse Freudienne des fantasmes que cette image peut suggĂ©rer, avec commentaire circonstanciĂ© sur la personnalitĂ© de son auteur. Et avis sur les prĂ©cautions Ă prendre par l'entourage, voire une expĂ©dition sous camisole au BS le Bon Sauveur. Bref, on va encore s'emm.. Ă cent sous de l'heure cette saison. Rassurez-vous, si la liste de gauche passe, ça va ĂȘtre pire. Seul moyen pour rigoler au théùtre la saison prochaine, virer Aubril, car c'est lui le prĂ©sident de l'INTERCOM qui finance cette soupe Ă la grimace. Et d'entonner, sur l'air de "Dans un amphithéùtre" Dans notre pauvre théùtre bis Not' théùtre ter Tsouin Tsouin Y'avait un macchabĂ©e ter MacchabĂ©e ter Tsouin Tsouin Etc.. Ah s'qu'on s'emmerde ici / On se fait vraiment ch... / On s'ennuie Ă mourir / Raz le bol de la Kulture / On en fera du pĂątĂ© / Qui nous fera dĂ©gueuler. LE JUGEMENT SACRĂ Cliquer sur les miniatures L'ECHO JOLI ne rĂ©siste pas au plaisir de publier le jugement du tribunal administratif de Caen qui condamne une nouvelle fois la CCLPA. Selon MaĂźtre GUIBERT, ils n'ont pas encore fait appel. Pas certain qu'AUBRIL, qui a le pouvoir d'ester en justice, le fasse. Le scandale du coĂ»t pour le contribuable de cette guĂ©guerre qui sera systĂ©matiquement perdue enfle. Il y a un conseil communautaire lundi 28, et des questions Ă©crites sont Ă l'ordre du jour. Comme certains "nains de jardin" sont Ă©chaudĂ©s par le coup du tracĂ© du TGV, il est possible que Firmin doivent faire face Ă une fronde qui se termine par un votre nĂ©gatif pour cet appel, comme pour le "pĂŽle musĂ©al" mort nĂ©. ProblĂšme comme le coup pourri de la "musique sacrĂ©e" a capotĂ©, il va falloir imaginer autre chose et surtout pas laisser faire les pervers des services de com. Suggestions composer la danse des placards, une petite musique de jour, la marche funĂšbre pour la sortie de la mairie de la liste Firmin battue aux municipales, les danses Augeronnes, un Te deum Ă la gloire des biftons dĂ©funts des contribuables, une aubade en Sibm harmonique pour charmer la vipĂšre Ă chignon... LA CULTURE VIRĂE MAJ AprĂšs avoir saquĂ© l'adjointe Ă la culture comme une malpropre, Firmin nous avait annoncĂ©, toujours lors la fameuse rĂ©union avec les commerçants, qu'il allait verser la compĂ©tence culture Ă la CCLPA. C'est pas gagnĂ©, car lors d'un repas familial dans une commune rurale, trĂšs rurale, un membre de la docte assemblĂ©e de la CCLPA a Ă©mis quelques doutes et lĂąchĂ© le qualificatif "ingĂ©rable". Firmin, qui a dĂ©jĂ senti le vent du boulet lors du dernier vote sur le chiffon de papier du projet de territoire voir ci-dessous "les pĂ©quenots se rebiffent" pourrait bien se faire envoyer aux pelotes sur ce sujet. DĂ©jĂ qu'avec le coup tordu de l'Ellipse les Ă©lus ruraux vont ruer dans les brancards. A cette occasion, un truc qui m'avait Ă©chappĂ© la piscine est gĂ©rĂ©e par la commission culture de la CCLPA, de l'aqua-culture en quelque sorte. "Les pĂ©quenots se rebiffent" MAJ Bon, tout d'abord, pas de polĂ©mique autour du mot "pĂ©quenot", c'est pour faire un titre dans le style d'Audiard Le cave se rebiffe. Une des caractĂ©ristiques du camarade super-cumulard est qu'il a horreur de l'adversitĂ©, la preuve il avait lĂąchement dĂ©missionnĂ© alors qu'il Ă©tait Ă©lu lors du deuxiĂšme mandat d'Yvette Roudy. MĂŽssieur se dĂ©gonfle quand il s'agit de ferrailler dans l'opposition, et avec Yvette il fallait du TolĂšde. MĂŽssieur prĂ©fĂšre les grandes tapes dans le dos et les patins pour les filles, et faire passer ses coups dans le consensus. C'Ă©tait le cas jusque maintenant Ă la CCLPA, oĂč tout le monde la bouclait sĂ©vĂšre, au moins en sĂ©ance plĂ©niĂšre. Car pour ce qui est des tractations en coulisses, Ă la mode Vaticane, l'Echo Joli n'a pas encore d'honorable correspondant dans cette instance. La place est libre. Il faut dire que les Ă©lus ruraux, les "pĂ©quenots", qui ne sont pas vraiment des tribuns habituĂ©s Ă la polĂ©mique pas besoin pour gĂ©rer un village, sont plus faciles Ă embobiner que la camarade Clotilde. La corde sensible de l'Augeron de base, c'est Ă©videmment les picaillons. Et là ça commence Ă coincer. La ponte du projet de territoire a pris un an, rĂ©digĂ© par on se sait qui, et "portĂ© Ă la connaissance du conseil". Du blabla de technocrasseux, pour couvrir et justifier les opĂ©rations financiĂšres et commerciales en cours aux "Hauts de Glos" sans doute. La pompe Ă fric capitaliste ne nĂ©glige jamais de faire raquer le contribuable, surtout que pour viabiliser les 100 hectares en gĂ©nĂ©ral et les 12 hectares de l'Ellipse en particulier avec son parking de 900 places, sa voirie, ses "jeux d'eaux" Versaillais, sans oublier camĂ©ras et miradors, locaux pour la flicaille privĂ©e et j'en passe et des meilleures. Un coup de force a eu lieu autour de la fiscalitĂ© du foncier bĂąti, et il est dans l'air d'en mettre une petite couche sur la taxe d'habitation. Comme c'est un peu mystĂ©rieux, avant de vraiment savoir ce qui se passe il va falloir passer Ă la phase investigation, toutes les infos sont bienvenues. Ca ronchonne donc, si bien que lors du vote, mon Firmin a senti le vent du boulet. 57 votants Ă bulletin secret, 28 pour, 21 contre et 8 miraculeuses abstentions, sinon, c'Ă©tait pliĂ©. Et ça, c'est un vrai crime de lĂšse-cumulard. On comprend maintenant pourquoi la bande des cinq qui manipule le conseil municipal aussi bien que le conseil communautaire, aux postes clĂ©s de la CCLPA, a refusĂ© genre sectaire la prĂ©sence de membres de l'opposition Lexovienne Ă la CCLPA il fallait que personne ne mette son nez dans cette instance qui Ă©chappe Ă tout contrĂŽle dĂ©mocratique. LA CULTURE DĂSHABILLĂE "Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver" J. Goebbels La misĂšre culturelle Ă Lisieux, allĂ©gorie. MAJ Cette affaire a mis en Ă©vidence la vĂ©ritable personnalitĂ© du valet des marquises, qu'elles soient de la cĂŽĂŽĂŽte ou Lexovienne Ă chignon. Cela créé des remous dans la majoritĂ© municipale, reste Ă savoir s'il y aura d'autres rĂ©bellions telle que celle de MichĂšle Gesnouin "qui dĂ©fie son maĂźtre" alors qu'elle n'en avait pas. Ca balance pas mal Ă Lisieux et dans la presse est diffusĂ© ce que l'Echo Joli savait dĂ©jĂ , que "la bande des cinq" qui dĂ©cide de tout sans aucune concertation, est composĂ©e de Firmin Bernard Aubril, de notre chĂšre Marquise du Chignon des Orangers de la Cour de la Mairie Mme De Faccio, du Grand MaĂźtre de l'Ordre des Panneaux Solaires des Chiottes du Carmel Gilbert Godereaux, du trĂšs immobilier Paul des Brosses des Rochettes Paul Mercier et du Phynancier Ă la baignoire fuyante, alias Jean Paul Soulbieu est-ce volontaire ou du fait de ses fonctions ?. Grand absent, un petit roquet. Le "bureau du maire" n'est qu'une chambre d'enregistrement, que dire des "rĂ©unions majoritaires". En ville, l'Ă©lectorat bien vieux et bien sage commence Ă avoir des doutes. Certains habitants nous dĂ©crivent la dĂ©gradation de la propretĂ© et de la sĂ©curitĂ© en centre ville, la prise de conscience est en marche. Ce qui est sĂ»r c'est que Firmin ne bougera pas, sa prĂ©occupation principale c'est de se pavaner en ville, de courir les cocktails et de balancer de la poudre aux yeux dans son sillage. A la diffĂ©rence de 2008, oĂč Firmin avait retirĂ© leurs dĂ©lĂ©gations Ă Ursula Oger et Marcel Blin juste avant les Ă©lections, lĂ il va falloir se traĂźner quatre ans une adjointe sans dĂ©lĂ©gation, qui doit rester Ă sa place protocolaire au conseil et ĂȘtre prĂ©sente en bureau du maire. D'oĂč Ă©videmment la pression qu'ils ont exercĂ© pour qu'elle dĂ©missionne. Ils vont de toute Ă©vidence s'acharner sur MichĂšle Gesnouin, comme sur M. Batrel et JP Seguin et bien d'autres exĂ©cutĂ©s la spĂ©cialiste de la gĂ©gĂšne politique Ă©tant sans conteste l'amatrice d'orangers. Mine de rien, le troisiĂšme mandat vient de prendre l'eau. MAJ La culture dĂ©shabillĂ©e, pas l'adjointe. MichĂšle Gesnouin MG vient de se faire SACquer par la vieille garde UMPiste. Il y a eu des prĂ©misses, avec la prise de parole Ă sa place par le maire lors du dernier conseil, puis la rĂ©union avec les commerçants oĂč Firmin a Ă©tĂ© furax de la question posĂ©e par Jean Luc Davy PROCOM au sujet de l'intĂ©rĂȘt du transfert du MusĂ©e dans la Banque de France. MichĂšle Gesnouin avait apparemment bossĂ© sur cette histoire, et avait fait visiter les lieux aux huiles administratives. Je lui avais personnellement dit dans un entretien informel qu'elle prenait des initiatives et qu'elle rĂ©ussissait, ce qui avait le don de dĂ©plaire aux vieux incapables accrochĂ©s au pouvoir qui entourent et encadrent notre cher Firmin. On ne serait pas Ă©tonnĂ© d'apprendre que la dĂ©cision de fusiller MichĂšle Gesnouin a Ă©tĂ© prise en prĂ©sence, voire Ă l'initiative de l'antĂ©diluvien gnome qui grenouille encore, car on le voit en ville, DĂ©dĂ© soi mĂȘme AndrĂ© Fanton. La mĂ©thode y est rĂ©union d'alcĂŽve secrĂšte en petit cĂ©nacle, confiscation de l'attribution culture par transfert des compĂ©tences Ă la communautĂ© de commune, mise devant le fait accompli il y a 15 jours dans le bureau du maire, "sans dĂ©bat", "Ă la hĂąte", par "un petit groupe d'Ă©lus". CQFD. Pour Lisieux, c'est une rĂ©volution mĂ©diathĂšque Ă Yvette, musĂ©e, toutes les associations culturelles dont la musique qui m'intĂ©resse, dont Ă©videmment celles intĂ©ressĂ©es par le transfert du musĂ©e Ă la BdF. Comme il y a de la place, il y avait possibilitĂ© de transformer le lieu en agora culturelle en lieu et place du poussiĂ©reux musĂ©e actuel. "La culture n'a jamais Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme une prioritĂ© par le maire et son Ă©quipe". Faut-il s'en Ă©tonner ? Rien que le graphisme de la signature de Firmin et ses discours de naze en disent long. Rappelons la hargne vengeresse avec laquelle sa garde rapprochĂ©e traite deux hommes de culture Michel Batrel et Jean Pierre Seguin, dans des procĂšs que la mairie perd mais qui coĂ»tent cher aux contribuables. MG, qui en a, du caractĂšre, a donnĂ© une interview au Pays d'Auge lundi Julien Lagarde, publiĂ©e mardi "clash Ă Lisieux", "tacle". Avec des cruautĂ©s "sous-estime la culture", "manque d'ambition", "dĂ©sert culturel", "je dĂ©range", "tout dĂ©pend de l'image que le maire veut donner de sa ville"... On notera qu'au moment de l'interview MG disait "on ne quitte pas un navire qui tangue". A la parution mardi ou avant vu le fil rouge qui relie la mairie Ă la "rĂ©daction unique", branle bas de combat. Aubril et sa bande dĂ©cident mardi aprĂšs midi, non seulement de retirer ses dĂ©lĂ©gations Ă MG culture, enseignement et cuisines municipales !, mais la somment de dĂ©missionner. Retirer des dĂ©lĂ©gations est lĂ©gal, sommer de dĂ©missionner est infect. C'est donc la CCLPA et Christian AUZOUX qui vont rĂ©cupĂ©rer le bĂ©bĂ©. Ne connaissant pas l'individu et ses appĂ©tences politiques, pas de commentaires. Les associations culturelles vont toutes basculer Ă la CCLPA comme celles gravitant par exemple autour de la natation, on connaĂźt le rĂ©sultat avec Le Nautile, on ferme et dĂ©merdez-vous. C'est pour janvier 2011. MoralitĂ© Firmin n'est pas un dĂ©mocrate, c'est un sectaire UMPiste, un autocrate bon teint, capable de tout en matiĂšre de violence politique. Rendez-vous au conseil municipal le mardi car il faut lĂ©galement entĂ©riner tout cela et trouver un remplaçant dans la bande pour cette dĂ©lĂ©gation croupion. Que va faire MichĂšle Gesnouin ? MystĂšre, mais l'Echo Joli l'a contactĂ©e et lui ouvre ses colonnes. Ce matin, sa bobine figurait encore sur le site de la ville. Le Karcher est en route pour effacer toute trace de MG. Cette dĂ©cision "hĂątive" n'est pas sans faire des dĂ©gĂąts dans la majoritĂ© Ă qui le tour ? Car les autocrates pour rester soft ont tendance Ă rapidement passer au bouc Ă©missaire suivant. Et puis aprĂšs, pour la ramener sur "l'ouverture" c'Ă©tait le cas, tu as bonne mine.
Dansun amphithéùtre · La Bande Ă DuduleMaxi chansons paillardes (53 titres)â EGTReleased on: 2006-11-22Author: PUB DOMComposer: PUB DOMAuto-generated by You
Nous avons regroupĂ© au sein de cette foire aux questions, les questions les plus souvent posĂ©es par les futurs Ă©tudiants en PASS/ LAS. Les idĂ©es reçues ont la vie dure, mais en lisant cet article vous serez capable de distinguer le vrai de la rumeur⊠Tout le monde a-t-il une place dans lâamphithéùtre ? La rĂ©ponse dĂ©pend des UniversitĂ©s. Dans certaines villes, des systĂšmes de retransmissions vidĂ©o ou de cours diffĂ©rĂ©s permettent Ă chacun de trouver une place assise pour prendre son cours, mais il reste un certain nombre dâUniversitĂ©s oĂč il faut se lever tĂŽt pour en trouver une. Une chose est certaine, il ne peut y avoir plus dâinscrits en PASS dans une UniversitĂ© quâil nây a de places assises Ă leur disposition. Comment bien choisir sa FacultĂ© ? Pour choisir sa FacultĂ©, la distance avec votre domicile est un facteur important. Le temps de trajet est souvent un temps perdu pour les rĂ©visions, aussi il vaut souvent mieux choisir une FacultĂ© proche de chez soi. Le pourcentage dâĂ©tudiants admis en 2Ăšme annĂ©e des filiĂšres de santĂ© est souvent utilisĂ© par les Ă©tudiants pour avoir les meilleures chances de rĂ©ussir , mais bien souvent, ce pourcentage est souvent Ă peu prĂšs le mĂȘme, et prendre une FacultĂ© avec un plus grand numerus apertus ne change finalement que trĂšs peu les chances de rĂ©ussite. PrivilĂ©giez donc une FacultĂ© proche de chez vous, et oĂč vous aurez des amis de lycĂ©e qui pourront vous soutenir pendant lâannĂ©e ! Vous pouvez aussi vous renseigner sur les coefficient donnĂ©s aux diffĂ©rentes matiĂšres. Certaines facultĂ©s sont rĂ©putĂ©s plus scientifiques que dâautres. Il vaut donc mieux Ă distance Ă©quivalente choisir une facultĂ© qui vous correspond mieux. Avec la rĂ©forme il peut aussi ĂȘtre judicieux de bien regarder les mineures proposĂ©es en PASS et les majeures des LAS proposĂ©es. En effet, le choix que vous ferez pourra avoir un impact important lors de votre rĂ©orientation. Y a-t-il des livres en support des cours ? Le fait dâĂȘtre en amphithéùtre doit rendre difficile la prise de notes, non ? Les tutorats fournissent souvent des polycopiĂ©s, Ă©crits par les Ă©tudiants, pour vous permettre de suivre au mieux les cours. Ces supports ne sont cependant pas toujours validĂ©s par la FacultĂ©. Dans certaines FacultĂ©s, les professeurs fournissent eux mĂȘme les supports. De nombreux livres sont Ă©galement en vente sur les matiĂšres principales anatomie, physiologie, biochimie. LâidĂ©al est de pouvoir recouper les informations entre les diffĂ©rentes sources, mais ne vous surchargez pas trop de supports, le cours fait toujours foi lors des Ă©preuves ! Quelles sont les FacultĂ©s qui font le moins de maths ou de physique ? Le concours est-il national ? Le programme et les Ă©preuves des PASS et LAS sont sous la dĂ©pendance de lâUniversitĂ©, il nâest donc pas national. Toutes les FacultĂ©s utilisent des notions de physique et de mathĂ©matiques, mĂȘme si certaines en font un peu moins que dâautres, car ce sont les professeurs de chaque FacultĂ© qui dĂ©cident de la difficultĂ© de leur Ă©preuve de concours. Peut-on rĂ©ellement choisir sa FacultĂ© ? Ou existe-il une carte scolaire comme au lycĂ©e ? Ce nâest pas comme au lycĂ©e. Lâinscription en FacultĂ© de mĂ©decine se fait via le site ParcourSup. Plusieurs critĂšres rentrent en compte lâordre de vos vĆux, la distance entre le domicile et la FacultĂ© et la mention au baccalaurĂ©at le but Ă©tant dâessayer dâavoir le mĂȘme pourcentage de chaque mention dans chaque FacultĂ©. Les FacultĂ©s parisiennes sont trĂšs demandĂ©es donc les personnes qui ne vivent pas en Ăle de France ont peu de chance de rĂ©ussir Ă sây inscrire en raison du critĂšre distance. Mieux vaut toujours choisir la FacultĂ© la plus proche de chez vous car perdre du temps dans les transports peut ĂȘtre usant. Comment se passent les cours Ă la FacultĂ© ? Lâorganisation des cours dĂ©pend de chaque FacultĂ©. Globalement, vous avez une demi-journĂ©e de cours en amphithéùtre, avec des cours en effectifs plus restreints enseignements dirigĂ©s qui sont souvent obligatoires. Si jamais on fait deux candidatures dans une FacultĂ©, est-ce possible de retenter sa chance dans une autre UniversitĂ© ou est-ce totalement fini si on loupe pour une deuxiĂšme fois le concours ? Non, vous ne pourrez pas retenter votre chance ailleurs en France, ni vu, ni connu ». NĂ©anmoins, une troisiĂšme tentative peut ĂȘtre le triplement de lâannĂ©e est autorisĂ©e sur dĂ©rogation mais rarement, si des circonstance exceptionnelles le justifient maladie, hospitalisation. Des conseils pour rĂ©ussir ? Travaillez en groupe si cela vous convient. En plus de pouvoir comparer les prises de notes et de sâexpliquer les notions de cours parfois complexes, cela permet de garder une motivation constante ! Essayez de structurer au maximum vos journĂ©es, afin de ne pas varier le rythme de travail, et ne rognez pas sur le sommeil ! NâhĂ©sitez pas Ă aller poser des questions aux Ă©tudiants des annĂ©es supĂ©rieures. Ils sont passĂ©s par les mĂȘmes difficultĂ©s mĂȘme concours que vous, et seront ravis de pouvoir vous aider ! Câest quoi une prĂ©pa privĂ©e/boĂźte Ă colles/Ă©curie ? Ces appellations diverses regroupent la mĂȘme rĂ©alitĂ© ce sont des entreprises privĂ©es qui proposent des formules payantes pour avoir un entraĂźnement supplĂ©mentaire Ă celui offert par les UniversitĂ©s. Elles ne sont en AUCUN FAĂON liĂ©e Ă lâUniversitĂ© ou aux tutorats et leur souscription nâest absolument pas obligatoire pour rĂ©ussir. ConcrĂštement elles proposent des sĂ©ances dâentraĂźnements supplĂ©mentaires et des sĂ©ances de correction de ceux-ci avec parfois des rappels de cours. Elles proposent Ă©galement des stages de prĂ©paration durant lâĂ©tĂ©. Ăthiquement elles sont trĂšs dĂ©criĂ©es pour plusieurs raisons elles monĂ©tisent Ă prix dâor un enseignement public, elles jouent sur le stress et la peur pour inciter les parents inquiets Ă payer des fortunes pour leurs enfants, et elles nâhĂ©sitent pas Ă dĂ©sinformer pour y parvenir. Sont-ils nĂ©cessaires pour avoir son annĂ©e ? De nombreux Ă©tudiants rĂ©ussissent chaque annĂ©e sans souscrire Ă un organisme privĂ© de prĂ©paration aux concours ce qui nous amĂšne Ă vous rĂ©pondre que non, contrairement Ă ce quâelles clament, elles ne sont pas nĂ©cessaires. Les tuteurs de chaque FacultĂ© se mobilisent chaque annĂ©e pour amĂ©liorer et complĂ©ter encore lâentraĂźnement fourni aux Ă©tudiants, et mettent des entraĂźnements Ă la disposition de ces derniers pour quâils aient matiĂšre Ă sâentraĂźner. Il est donc tout Ă fait possible de trouver de façon gratuite suffisamment de matĂ©riel » pĂ©dagogique pour prĂ©parer efficacement le concours. Quant aux taux de rĂ©ussite prĂ©sentĂ©s ils sont souvent totalement faux en additionnant les diffĂ©rents taux de rĂ©ussite respectifs de chacun des organismes sur une FacultĂ©, on dĂ©passe les 100% de rĂ©ussite⊠En fait ne sont comptĂ©s dans leur taux que les Ă©tudiants ayant rĂ©ussi leur concours et ayant assistĂ© Ă au moins une de leur sĂ©ance, tandis quâen sont exclus tout Ă©lĂšve qui a Ă©chouĂ© et nâa pas assistĂ© Ă lâensemble des sĂ©ances de lâannĂ©e. En biostatistiques câest ce quâon appelle un biais de sĂ©lection. De mĂȘme comme la plupart de ces organismes adaptent leurs emplois du temps pour permettre aux Ă©tudiants dâassister Ă la fois Ă lâentraĂźnement du tutorat et Ă leur sĂ©ances ; il est difficile de dĂ©terminer dans quelle mesure la rĂ©ussite des Ă©tudiants est due Ă leurs entraĂźnement ou Ă celui du tutorat. En quoi les organismes privĂ©s sont-ils diffĂ©rents du tutorat ? Le prix est bien sĂ»r quelque chose de clivant, avec des semestres qui tournent autour de 3000 ⏠et des stages de prĂ©-rentrĂ©e Ă 500 ⏠la semaine. NĂ©anmoins il faut bien comprendre que ce nâest pas un gage de qualitĂ© pour autant des Ă©preuves qui sont recyclĂ©s dâune annĂ©e Ă lâautre, des chapitres qui ne sont plus au programme sont des situations qui se retrouvent frĂ©quemment. Le tutorat lui est basĂ© sur le bĂ©nĂ©volat, et propose ses services Ă prix coĂ»tant. Seule prĂ©paration officiellement reconnue par les UniversitĂ©s, il se base sur le bĂ©nĂ©volat et lâĂ©nergie des Ă©tudiants des annĂ©es supĂ©rieures, et la relecture/correction de leurs productions par les professeurs. Cette prĂ©paration colle au plus prĂšs au programme de lâannĂ©e et est reconnue pour sa qualitĂ© par les UniversitĂ©s mais aussi par le MinistĂšre de lâEnseignement SupĂ©rieur de la Recherche et de lâInnovation via lâAgrĂ©ment MinistĂ©riel des Tutorats. Câest lâentraĂźnement officiel de la FacultĂ©, et il faut bien comprendre quâen lâoccurrence plus cher ne veut pas forcĂ©ment dire meilleur. Lâencadrement pĂ©dagogique est Ă©galement quelque chose de diffĂ©rent dans les organismes privĂ©s les cours sont assurĂ©s par des professeurs agrĂ©gĂ©s qui sont totalement externes. Ce ne sont pas les professeurs des PASS/LAS comme le laissent entendre certains. Ils sont recrutĂ©s sur leur diplĂŽme, mais nâont jamais vĂ©cu la PASS/LAS contrairement aux Ă©tudiants tuteurs. Enfin il faut savoir que sâinscrire Ă un organisme privĂ© est un investissement horaire supplĂ©mentaire dans la semaine dĂ©jĂ chargĂ©e dâun Ă©tudiant, et quâil faut bien rĂ©flĂ©chir avant de souscrire Ă cette prĂ©paration qui fait doublon avec le tutorat aurais-je le temps de prĂ©parer les deux ? Le stage de prĂ©-rentrĂ©e câest quoi ? Câest utile ? Les stages de prĂ©-rentrĂ©e organisĂ©s par les tutorats sont lâoccasion de faciliter la transition lycĂ©e-FacultĂ©. Avec ces stages vous pourrez dĂ©buter lâannĂ©e dans de bonnes conditions, prendre de lâavance sur le programme de lâannĂ©e. Ce sont des Ă©tudiants qui dispensent les cours magistraux, de la mĂȘme maniĂšre que les professeurs de la PASS. Dâailleurs dans certains tutorats, les professeurs de la PASS aident les Ă©tudiants tuteurs Ă la prĂ©paration de ces cours. Ces stages durent en gĂ©nĂ©ral 1 Ă 2 semaines, et permettent de dĂ©couvrir une part significative du programme et surtout de dĂ©couvrir la maniĂšre dont sont dispensĂ©s les cours en PASS afin de dĂ©buter lâannĂ©e dans les meilleures conditions. Consulter la page du tutorat de votre FacultĂ© pour savoir si un stage est organisĂ© par votre tutorat. VRAI OU FAUX sur la rĂ©forme? La PACES est remplacĂ©e par une licence santĂ© en 3 ans. Faux. LâĂ©tudiant sait dĂšs la premiĂšre annĂ©e sâil peut continuer dans les Ă©tudes de santĂ©, ou sâil doit poursuivre dans la licence X. Il est cependant assurĂ© sâil valide son annĂ©e universitaire dâune poursuite dâĂ©tude. Il sera plus facile dâentrer dans les Ă©tudes de santĂ©. FAUX. La sĂ©lection restera forte dans ce nouveau systĂšme. Lâobjectif nâest pas dâouvrir les Ă©tudes de santĂ© Ă qui le souhaite mais bien de mieux sĂ©lectionner et en fonction des besoins de santĂ© publique. Il ne sera plus possible de redoubler VRAI & FAUX. Il ne sera en effet plus possible de redoubler le PASS. Toutefois en cas de non validation de lâannĂ©e dâun Ă©tudiant inscrit en LAS, il peut redoubler dans la mĂȘme filiĂšre, mais ne pourra pas retenter sa chance pour entrer dans les Ă©tudes de santĂ©. Sâil veut exercer sa seconde chance, il doit pour cela augmenter son crĂ©dit de 60 ECTS. âTout candidat peut prĂ©senter deux fois sa candidature pour une admission dans les formations de mĂ©decine, de pharmacie, dâodontologie ou de maĂŻeutique sous rĂ©serve dâavoir validĂ© au moins 60 crĂ©dits ECTS supplĂ©mentaires lors de sa seconde candidature.â Les tutorats vont disparaĂźtre. FAUX. Les tutorats resteront fortement impliquĂ©s dans cette premiĂšre annĂ©e universitaire. Lâassimilation des connaissances restera complexe et la prĂ©paration aux oraux nĂ©cessaire. Afin de vous accompagner au mieux les tutorats sâadapteront Ă la rĂ©forme. Il nây aura plus quâune chance pour entrer dans les Ă©tudes de santĂ©. FAUX. Les deux chances pour entrer dans les Ă©tudes de santĂ© sont conservĂ©es. Ainsi si un Ă©tudiant Ă©choue dans le PASS, il pourra retenter sa chance via la mineure santĂ©. De mĂȘme, un Ă©tudiant en mineure santĂ© pourra proposer sa candidature 2 fois. Il vaut mieux choisir le PASS quâune mineure santĂ© pour entrer dans les Ă©tudes de santĂ©. FAUX et VRAI. Les deux voies se valent ! Câest selon lâappĂ©tence de chaque candidat pour des enseignements donnĂ©s que le choix doit se faire. Lâesprit de la rĂ©forme est de favoriser les profils diversifiĂ©s. Ainsi et par exemple, avoir un bagage de compĂ©tences en sciences sociales sera un atout pour entrer dans les Ă©tudes de santĂ© et non une faiblesse. Si un Ă©tudiant hĂ©site entre deux projets professionnels, un dans la santĂ© et un dans les sciences sociales, les Mineures SantĂ© sont particuliĂšrement indiquĂ©es.
. 74 418 453 256 283 385 178 257
dans un amphithéùtre y avait un macchabée