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NE20 - La problĂ©matique de l`habitat Ă  Wallis-et-Futuna - Mai La problĂ©matique de l’habitat Ă  Wallis-et-Futuna Établissement public – Dotation 10 000 000 € - SIRET 78 430 111 100 – APE 651 A – SiĂšge social 164 rue de Rivoli 75001 Paris – TĂ©l. 33+1 53 44 41 41 – Fax 33+1 43 47 51 34 Toutes les publications de l’IEOM sont accessibles et tĂ©lĂ©chargeables gratuitement sur le site Note expresse AGENCE DE MATA’UTU NUMERO 20 Mai 2010 ELEMENTS DE CONTEXTE Le rĂ©gime domanial et foncier Ă  Wallis-et-Futuna relĂšve de la compĂ©tence du Territoire ainsi qu’en a dĂ©cidĂ© le lĂ©gislateur dans la loi n° 61 814 du 29 juillet 1961. Un dĂ©cret d’application devait en dĂ©terminer les prĂ©rogatives concrĂštes pour le Territoire, mais une loi n°78 018 du 18 octobre 1978 est venue abroger cette disposition de la loi de 1961 crĂ©ant ainsi un vide juridique dans ce domaine pour le Territoire. De fait, l’attribution des terres Ă  Wallis-et-Futuna continue Ă  relever de la tradition et de la coutume en l’absence de tout cadastre. Ces terres sont inaliĂ©nables et incessibles ce qui ne favorise pas la prise d’hypothĂšque et, par voie de consĂ©quence, l’octroi de crĂ©dits Ă  l’habitat. Les terres ont Ă©tĂ© progressivement distribuĂ©es aux clans et aux familles par les chefferies sur tout le littoral. Dans le courant des annĂ©es 1970, afin de satisfaire les demandes rĂ©currentes de familles nombreuses installĂ©es en Nouvelle-CalĂ©donie et ne disposant pas encore de terres, une vaste opĂ©ration de cession de la totalitĂ© des terrains compris dans le toafa zone centrale de l’üle inoccupĂ©e Ă  l’époque a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par la chefferie. L’urbanisation actuelle rĂ©sulte de ce mode d’attribution des terres qui doit permettre Ă  tout individu de bĂ©nĂ©ficier d’une parcelle de terre gratuite tant pour la construction d’un logement que pour l’exploitation agricole. Les constructions sont rĂ©alisĂ©es sur des terrains en indivision, les unes Ă  cĂŽtĂ© des autres, sans aucune norme architecturale, sans dĂ©livrance de permis de construire et sans recherche d’une allocation optimale de l’espace. Il s’ensuit un gel de toute Ă©volution et des coĂ»ts Ă©levĂ©s de rĂ©alisation de voiries et rĂ©seaux d’eau et d’électricitĂ©, Ă  la charge du Territoire, pour un habitat trĂšs diffus. Aujourd’hui, le Territoire ne dispose d’aucune rĂ©serve fonciĂšre pour la rĂ©alisation des Ă©quipements structurants pour les besoins de la collectivitĂ©. Les nĂ©gociations de cession de droits d’accĂšs ou de servitudes sont sans cesse une source de conflits entre les autoritĂ©s et les familles et peuvent ĂȘtre la cause de la rĂ©alisation partielle, voire de l’abandon, d’investissements publics faute d’accords intervenus sur l’essentiel. En l’absence de droits rĂ©els sur les biens patrimoniaux, le financement de la construction de maisons individuelles par des prĂȘts immobiliers s’est avĂ©rĂ© difficile. Pour contourner cet obstacle juridique et pour prĂ©server les droits du prĂȘteur de deniers, un outil spĂ©cifique, le fonds de garantie de l’habitat, a Ă©tĂ© mis en place en 1996. 1- ETAT DES LIEUX 1- 1 Un nombre de mĂ©nages croissant pour une population qui dĂ©croĂźt Un nombre de mĂ©nages qui croĂźt plus vite que la population Nombre de mĂ©nages 3 500 D’aprĂšs les donnĂ©es statistiques du dernier recensement de population, entre 2003 et 2008, alors que la population des Ăźles de Wallis-et-Futuna diminuait en moyenne annuelle de 2,1%, soit de 14 944 Ă  13 445 habitants, le nombre de mĂ©nages a progressĂ© de 3 089 Ă  3 100, soit un accroissement moyen annuel de 0,1%, alors qu’entre 1996 et 2003, il s’était accru de 492 unitĂ©s. Sur la pĂ©riode, la taille moyenne des mĂ©nages est passĂ©e de 4,8 Ă  4,3 personnes Ă  fin 1996, elle Ă©tait de 5,4 personnes. Ce phĂ©nomĂšne, qui s’explique Ă  la fois par une dĂ©cohabitation plus marquĂ©e des jeunes qui quittent la structure familiale et par un vieillissement de la population, entraĂźne mĂ©caniquement un besoin Ă  satisfaire en logements pour les nouveaux mĂ©nages. L’absence de cadastre et de permis de construire ne permet pas de connaĂźtre de maniĂšre exhaustive le parc de logements existant aujourd’hui, en dehors des pĂ©riodes de campagnes de recensement de la population. Dans le courant de l’annĂ©e 2008 et en dĂ©but d’annĂ©e 2009, grĂące notamment Ă  dĂ©fiscalisation de nombreuses constructions de maisons en dur, dont certaines sont encore inachevĂ©es, ont Ă©tĂ© entamĂ©es. 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 WALLIS FUTUNA TERRITOIRE 1996 2003 2008 1 766 2 133 2 202 831 956 898 2 597 3 089 3 100 Source STSEE Population de 1969 Ă  2008 16 000 14 944 15 000 14 166 14 000 13 705 13 000 13 445 12 408 12 000 11 000 10 000 9 192 9 000 8 546 8 000 1969 Source INSEE 1976 1983 1990 Population 1996 2003 2008 Page 2/4 La problĂ©matique de l’habitat Ă  Wallis-et-Futuna Une forte proportion de propriĂ©taires Statut de l'occupant du logement en % 100,0 Les maisons sont dans l’ensemble de construction rĂ©cente. En effet, sur un parc de 3 100 logements, prĂšs de 2 000 ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s depuis 1990, dont 866 de 1996 Ă  2002, soit plus de 140 logements par an. Cette pĂ©riode correspond Ă  une forte intervention d’un bailleur de fonds, l’AFD, en faveur de l’habitat local, qui a permis Ă  de nombreux wallisiens et futuniens de bĂ©nĂ©ficier de prĂȘts immobiliers d’une durĂ©e moyenne de 12 ans pour construire leurs rĂ©sidences principales. Compte tenu du mode d’attribution des terres, les logements sont occupĂ©s Ă  plus de 87% par leurs propriĂ©taires. Entre 2003 et 2008, la part des logements louĂ©s meublĂ©s est passĂ©e de 1,7% Ă  3,3% du total. 80,0 60,0 40,0 20,0 0,0 Logement occupĂ© par propriĂ©taire Logement louĂ© vide Logement louĂ© meublĂ© Logement occupĂ© gratuitement 2003 87,5 7,7 1,7 3,1 2008 87,3 7,4 3,3 2,1 Source STSEE Des logements plutĂŽt bien Ă©quipĂ©s Les matĂ©riaux utilisĂ©s dans la construction des logements ont fortement Ă©voluĂ© au cours des derniĂšres annĂ©es. Ainsi, le fale traditionnel composĂ© d’une piĂšce unique, de forme ovale, avec une couverture vĂ©gĂ©tale en feuilles de pandanus, a cĂ©dĂ© du terrain au profit de la maison moderne. De 2003 Ă  2009, la part des fale sur le Territoire, au demeurant plus importante Ă  Futuna qu’à Wallis, est passĂ©e de 19,3 % Ă  12,7 %, alors que celle des maisons modernes progressait de 73,8 % Ă  84,5 %. Les murs des maisons sont construits en majoritĂ© Ă  l’aide de parpaings 94,5 % en 2008 contre 84,3 % en 1996 et le choix de la tĂŽle de prĂ©fĂ©rence Ă  la matiĂšre vĂ©gĂ©tale pour la couverture se confirme 85,5 % de tĂŽle et 9,5 % de pandanus en 2008 contre respectivement 61 % et 30,6 % en 1996. Enfin, les planchers des maisons sont maintenant Ă  prĂšs de 94 % en bĂ©ton recouvert de carrelage. Le taux de raccordement des maisons au rĂ©seau Ă©lectrique 98,4% en 2008 et Ă  l’eau courante 82% en 2008 est important tant Ă  Wallis qu’à Futuna. Confort de la maison 120,0 97,0 100,0 80,9 98,4 97,4 81,7 75,2 80,0 68,5 56,9 60,0 50,6 40,0 20,0 0,0 Eau courante RĂ©seau Ă©lectrique 1996 Source STSEE 2003 WC intĂ©rieur 2008 2 – LE LOGEMENT SOCIAL A WALLIS-ET-FUTUNA Les objectifs et rĂ©alisations de la politique de l’habitat social La rĂ©flexion sur la mise en Ɠuvre d’une politique de l’habitat social n’a dĂ©butĂ© qu’au cours des annĂ©es 1990. Dans le cadre de la Convention de DĂ©veloppement 1995-1999, la volontĂ© de moderniser les 21 villages de Wallis et les 14 villages de Futuna par de nouvelles constructions, en apportant aux familles les plus dĂ©munies un minimum de confort et d’hygiĂšne, a permis de rĂ©aliser 24 logements Ă  Wallis, au moyen de marchĂ©s de travaux, et 13 logements Ă  Futuna, par le biais de marchĂ©s de fournitures et de conventions avec les villages pour la main d’Ɠuvre. Dans le cadre de la Convention de dĂ©veloppement 2000-2004 et afin de tenir compte des difficultĂ©s rencontrĂ©es par les villageois pour l’achĂšvement des maisons qui leur Ă©taient confiĂ©es Ă  travers les conventions, il Ă©tait convenu que la procĂ©dure d’appel d’offres serait privilĂ©giĂ©e. Sur l’enveloppe de 4 millions d’euros prĂ©vue Ă  l’origine, dont 2,3 millions d’euros pour Wallis et 1,7 millions d’euros pour Futuna, 33 logements modernes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s Ă  Wallis contre 7 fale et un bloc sanitaire sur conventions de villages Ă  Futuna. Une approche diffĂ©rente concernant les modalitĂ©s de rĂ©alisation du programme de construction des logements entre les chefferies de Futuna et les autoritĂ©s de l’Etat n’a pas permis de mener Ă  son terme cette convention. Dans le cadre du Contrat de dĂ©veloppement 2007-2011, l’Etat a prĂ©vu une enveloppe de 1,014 millions d’euros rĂ©partie Ă  hauteur de 60 % pour Wallis et 40 % pour Futuna, avec une orientation claire en faveur des plus dĂ©munis en privilĂ©giant la construction de blocs sanitaire et cuisine 30 au total dont 18 Ă  Wallis et de 13 logements neufs dont 8 Ă  Wallis. Un dĂ©saccord des chefferies sur cette nouvelle orientation de la politique de l’habitat social voulue par l’Etat, alors que celles-ci privilĂ©gient la construction de logements neufs entiĂšrement finis, n’a pas encore permis d’entamer la rĂ©alisation des travaux prĂ©vus dans le cadre de ce Contrat de DĂ©veloppement. Ces crĂ©dits seront rĂ©affectĂ©s par l’Etat. Le coĂ»t Ă©levĂ© des logements sociaux Les logements types rĂ©alisĂ©s ou prĂ©vus dans les programmes d’habitat social avaient une surface d’environ 100 mÂČ dont 15 mÂČ de terrasses, une cuisine de 20 mÂČ, un salon de 27 mÂČ et deux chambres. Estimation du coĂ»t du logement social 10,0 Ces logements sont destinĂ©s aux plus dĂ©munis. Cependant, il existe aujourd’hui des mĂ©nages dont les revenus sont trop Ă©levĂ©s pour qu’ils puissent ĂȘtre Ă©ligible au logement social mais qui ne peuvent pourtant pas, au regard des ressources du couple, obtenir les ressources bancaires nĂ©cessaires pour financer des logements d’un coĂ»t Ă©quivalent Ă  celui du logement social. millions de F CFP 8,0 Lors des premiĂšres projections rĂ©alisĂ©es dans la Convention de dĂ©veloppement 19951999, le coĂ»t du logement fini ressortait Ă  4,5 millions de F CFP ; dans la Convention de 2000-2004, il avoisinait les 6 millions de F CFP et dans le Contrat de dĂ©veloppement 2007-2011, son montant est proche de 9 millions de F CFP. Entre 1998 et 2008, le coĂ»t moyen d’un logement social a augmentĂ© de 7,2%par an, soit un rythme trĂšs supĂ©rieur Ă  l’inflation, 6,0 4,0 2,0 0,0 PĂ©riode 1995‐1999 PĂ©riode 2000‐2006 PĂ©riode 2007‐2011 4,5 6,0 9,0 Estimation Source Travaux Publics, AFD Page 3/4 La problĂ©matique de l’habitat Ă  Wallis-et-Futuna 3 – LES ACTEURS ET OUTILS DU FINANCEMENT DE L’HABITAT A WALLIS Rappels Depuis 1964, date de ses premiĂšres interventions Ă  partir de NoumĂ©a dans le financement Ă  moyen et long terme de l’habitat Ă  Wallis-et-Futuna, l’Agence Française de DĂ©veloppement AFD a Ă©tĂ© l’unique bailleur de fonds Ă  proposer des financements adaptĂ©s aux besoins de la population. La Banque de Wallis et Futuna, dont l’actionnaire de rĂ©fĂ©rence est la BNP Paribas, n’a commencĂ© ses activitĂ©s sur le Territoire qu’à compter de 1991 et n’y a jamais distribuĂ© de prĂȘts immobiliers. Par ailleurs, en vue de stimuler la distribution de crĂ©dits face Ă  un rĂ©gime foncier qui ne permet pas de fournir de sĂ»retĂ©s rĂ©elles au prĂȘteur, il a Ă©tĂ© créé un fonds de garantie des prĂȘts Ă  l’habitat gĂ©rĂ© par un organisme de caution, la SOGEFOM. Les acteurs en prĂ©sence L’AFD 40 35 30 millions d'€ Alors que ce n’était pas son cƓur de mĂ©tier, l’AFD a acceptĂ© d’intervenir dans le financement de prĂȘts Ă  l’habitat en portant initialement le risque. Les dossiers Ă©taient instruits par les services de l’Administration SupĂ©rieure et validĂ©s par l’agence de NoumĂ©a. L’agence de Wallis-et-Futuna n’a commencĂ© ses opĂ©rations qu’à partir de 1984. Les prĂȘts sociaux de faible montant », suivant la terminologie utilisĂ©e par l’AfD, Ă©taient plafonnĂ©s Ă  9 000 000 F CFP et leur durĂ©e ne pouvait excĂ©der 15 ans. L’apport personnel exigĂ© du client Ă©tait au minimum de 10% du montant total des travaux. PrĂšs de 1 400 prĂȘts Ă  l’habitat ont Ă©tĂ© octroyĂ©s par l’AFD de 1964 Ă  2004. PrĂȘts Ă  l'habitat AFD de1972 Ă  2004 45 25 20 15 10 5 Source AFD 2004 2002 2000 1998 1996 1994 1992 1990 1988 1986 1984 1982 1980 1978 1976 1974 1972 0 De 1972 dĂ©but de disponibilitĂ© des statistiques sur le montant des concours Ă  fin 2004, le montant cumulĂ© des prĂȘts ressort Ă  4 701,6 millions de F CFP, soit 39,4 millions d’euros. L’AFD a cessĂ©, depuis 2004, d’intervenir dans le financement de ce secteur d’activitĂ©, en raison d’un niveau Ă©levĂ© d’impayĂ©s. CumulĂ© La Banque de Wallis-et-Futuna Les prĂȘts accordĂ©s par cet organisme bancaire sont des prĂȘts personnels d’une durĂ©e maximum de 48 mois, particuliĂšrement destinĂ©s Ă  permettre aux bĂ©nĂ©ficiaires d’acheter les matĂ©riaux de construction. La principale garantie demandĂ©e par la banque est la cession volontaire sur salaires. Les outils Le Fonds de garantie de l’habitat FGH gĂ©rĂ© par la SOGEFOM En dĂ©cembre 1995, l’Etat a mis en place le Fonds de Garantie de l’Habitat FGH de Wallis-et-Futuna qui intervient en garantie des engagements contractĂ©s par les Ă©tablissements de crĂ©dit signataires du protocole d’accord, Ă  savoir l’AFD et la BWF. La dotation initiale du FGH versĂ©e par l’Etat Ă©tait de 18,8 millions de F CFP, soit 157 500 euros. L’activitĂ© du FGH a dĂ©marrĂ© en juillet 1996 et, en 2000, le Territoire a dĂ©cidĂ© de contribuer sur ressources propres Ă  son financement. Depuis l’origine, prĂšs de 200 dossiers de prĂȘts de l’AFD ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de la garantie du FGH et ce dernier intervient Ă  hauteur de 70 % du montant octroyĂ©. Ce fonds est actuellement gĂ©rĂ© pour compte de l’Etat et du Territoire par la sociĂ©tĂ© de gestion des fonds de l’Outre-mer SOGEFOM. 4 – LES CONSTRUCTEURS ET LES FOURNISSEURS DE MATERIAUX Les entreprises de construction En moyenne 110 logements par an ont Ă©tĂ© construits entre 1990 et 2008, avec un pic entre 1996 et 2002 avec 144 logements par an. Afin de satisfaire cette demande croissante, le nombre d’entreprises et entrepreneurs individuels dans le secteur de l’habitat a suivi une Ă©volution similaire. Ainsi, d’aprĂšs la Caisse locale de retraite CLR, 50 entreprises Ă©taient en activitĂ© Ă  fin 2003, contre 90 un an plus tĂŽt. Il s’agissait, dans la grande majoritĂ©, d’entreprises artisanales employant au plus un salariĂ© et une structure financiĂšre instable. Avec l’arrĂȘt de l’octroi de nouveaux prĂȘts par l’AFD, Ă  fin 2004, le nombre d’entreprises du secteur de la construction a dĂ©cru sensiblement et seules les entreprises les mieux structurĂ©es ont rĂ©sistĂ© Ă  la diminution du marchĂ© de l’immobilier. Il n’en subsiste plus qu’une dizaine aujourd’hui dont la moitiĂ© au plus a une structure financiĂšre viable. Nombre de rĂ©sidences principales construites 1000 866 800 623 600 499 400 200 0 1990 Ă  1995 1996 Ă  2002 2003 Ă  2008 Source STSEE Les fournisseurs de matĂ©riaux Leur rĂŽle, depuis l’arrĂȘt du financement par l’AFD du secteur de l’habitat Ă  Wallis-et-Futuna, n’a cessĂ© de prendre de l’ampleur. En effet, plus que par le passĂ© et afin de soutenir leurs ventes de matĂ©riaux de construction, ils ont dĂ» progressivement apporter aux mĂ©nages souhaitant construire la trĂ©sorerie dont ces derniers avaient besoin pour l’étalement de leurs dĂ©penses. Sur des schĂ©mas de montages financiers identiques Ă  ceux de la BWF, ils accordent des crĂ©dits acquĂ©reurs sur des durĂ©es de 10 Ă  12 mois avec des cessions sur salaires. Au terme de la durĂ©e de remboursement du crĂ©dit, si celui-ci s’est dĂ©nouĂ© dans de bonnes conditions, le client peut obtenir de son fournisseur une nouvelle avance remboursable. Avec ce mode de financement, la construction des maisons individuelles peut s’étaler, en fonction des moyens de financement du mĂ©nage, sur une durĂ©e de 5 Ă  6 ans. La problĂ©matique de l’habitat Ă  Wallis-et-Futuna Page 4/4 5 – LE MARCHE DE LA LOCATION Un marchĂ© restreint Compte tenu du mode d’occupation des logements plus de 85% des wallisiens et futuniens sont propriĂ©taires de leur logement, le marchĂ© de la location ne concerne que les expatriĂ©s installĂ©s sur le Territoire pour une durĂ©e de 2 ans renouvelable une fois. Par consĂ©quent, le parc de logements dĂ©diĂ©s Ă  la location moins de 10 % du total a un taux de rotation moyen calĂ© sur la durĂ©e moyenne de sĂ©jour des expatriĂ©s. Le plus gros contingent d’expatriĂ©s relĂšve de l’Education nationale dont le renouvellement moyen annuel est d’environ une cinquantaine de personnes. Il n’existe pas de professionnels de l’immobilier installĂ©s sur le Territoire. Ce sont les propriĂ©taires qui placent » auprĂšs des demandeurs leurs logements vacants. Plus prĂ©cisĂ©ment, chaque annĂ©e, les services du Vice-Rectorat font connaĂźtre par les mĂ©dias leurs besoins potentiels en logements pour l’annĂ©e suivante et les propriĂ©taires leur transmettent leurs offres de location, afin de les proposer aux nouveaux arrivants. Les prix des logements proposĂ©s sont trĂšs variables et s’étalent dans une fourchette allant de 70 000 F CFP Ă  135 000 F CFP, en fonction de la situation gĂ©ographique prĂšs de la mer ou Ă  l’intĂ©rieur des terres et du niveau d’équipement. La qualitĂ© des logements proposĂ©s est Ă©galement trĂšs variable. Note expresse Une offre supĂ©rieure Ă  la demande Compte tenu du flux migratoire important de la population wallisienne et futunienne vers l’extĂ©rieur, le parc de logements disponibles s’est accru. Ce phĂ©nomĂšne pourrait avoir une incidence sur les prix de location Ă  l’avenir et pourrait remettre en cause la niche que certains propriĂ©taires ont pu se crĂ©er au fil des annĂ©es, sans prendre trop de risques. En effet, la demande, de mieux en mieux informĂ©e et organisĂ©e Ă  travers diffĂ©rents canaux, est de plus en plus exigeante. Certains logements peuvent rester vacants alors qu’ils ne l’étaient pas auparavant. Par ailleurs, afin de rĂ©duire leurs budgets location », la pratique de la colocation se dĂ©veloppe Ă©galement entre expatriĂ©s. CONCLUSION Aujourd’hui, la problĂ©matique du foncier Ă  Wallis-et-Futuna est une source de difficultĂ©s pour le financement de l’habitat. Elle n’est pourtant pas spĂ©cifique Ă  ce Territoire puisque, dans les Ăźles Fidji, un systĂšme foncier quasi-identique existait avant la rĂ©alisation d’un cadastre coutumier qui a permis de fixer et de prĂ©ciser l’occupation des terres le Native Land Trust Board créé en 1940 est une instance Ă  laquelle les propriĂ©taires de terres ont confiĂ© pour mission la sĂ©curisation, la protection et l’administration des droits de propriĂ©tĂ© indigĂšne locale afin de faciliter les transactions commerciales qui concernent son utilisation. Il n’existe pas de vĂ©ritable obstacle juridique Ă  l’évolution de cette problĂ©matique du foncier Ă  Wallis-et-Futuna, qui dĂ©pend avant tout d’une prise de conscience politique des enjeux. Le Conseil d’Etat a prĂ©cisĂ©, en novembre 20091, que les compĂ©tences reconnues Ă  l’AssemblĂ©e Territoriale dans ce domaine ne sont pas affectĂ©es, mĂȘme si celles-ci n’ont jamais Ă©tĂ© rĂ©ellement exercĂ©es par le passĂ© et que le rĂ©gime foncier demeure rĂ©gi par les rĂšgles coutumiĂšres. Ainsi, l’AssemblĂ©e Territoriale pourrait lĂ©gitimement prendre des dĂ©libĂ©rations portant d’abord sur le recensement, la transposition Ă©crite et la codification des rĂšgles coutumiĂšres afin de faciliter leur connaissance, d’assurer une plus grande sĂ©curitĂ© juridique aux droits qu’elles confĂšrent et de garantir leur effectivitĂ© »2. 1 Sur une demande d’avis du Ministre de l’IntĂ©rieur, de l’Outre-mer et des CollectivitĂ©s Territoriales, au Conseil d’Etat sur une question relative Ă  la rĂ©partition des compĂ©tences en matiĂšre fonciĂšre entre l’AssemblĂ©e Territoriale et les institutions coutumiĂšres des Ăźles Walliset-Futuna. 2 Cet avis du Conseil d’Etat prĂ©cise toutefois que l’adaptation du droit coutumier ne saurait s’exercer sans limite, au regard de la conciliation Ă  opĂ©rer entre la facultĂ© offerte Ă  l’article 12 de la loi de 1961 et le droit garanti par son article 3 ». Enfin, il est prĂ©cisĂ© que la garantie du respect de la coutume ne s’oppose Ă  la constitution d’un cadastre par l’AssemblĂ©e Territoriale de Wallis-et-Futuna, dĂšs lors que cet instrument descriptif et Ă©valuatif des propriĂ©tĂ©s fonciĂšres, au demeurant explicitement visĂ© au paragraphie 6° de l’article 40 du dĂ©cret de 1957, ne prĂ©juge pas du statut juridique des biens recensĂ©s et de la nature des droits dont ils font l’objet, mais se borne Ă  les constater ». Directeur de la publication Y BARROUX - Responsable de la rĂ©daction R. COFFRE - Éditeur IEOM AchevĂ© d’imprimer en mai 2010 – DĂ©pĂŽt lĂ©gal mai 2010 – ISSN 1968-6277 Agence de Wallis et Futuna HAVELU – BP G5 – 98600 UVEA-WALLIS ET FUTUNA
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Autre point fort de l'Ă©conomie locale l'artisanat traditionnel. Le dĂ©veloppement de ce secteur bute cependant sur des difficultĂ©s dues au coĂ»t de l'acheminement aĂ©rien, traditionnel dans le Pacifique, et Ă  la concurrence des pays voisins. Le tourisme est encore peu dĂ©veloppĂ©. Les exportations, basĂ©es sur l'envoi de produits artisanaux et de produits vivriers destinĂ©s Ă  la colonie wallisienne et futunienne installĂ©e en Nouvelle-CalĂ©donie sont peu importantes. tonnes de marchandises ont Ă©tĂ© importĂ©es sur le territoire en 1994 contre tonnes en 1993. AGRICULTURE Les contraintes de l'agriculture sont Ă  la fois naturelles et structurelles. A Wallis-et-Futuna, le dĂ©veloppement de l'agriculture rencontre de nombreux handicaps Ă  la faible superficie de l'archipel, au relief accidentĂ©, il faut ajouter le mode traditionnel de culture alternant deux ou trois ans d'exploitation et une longue pĂ©riode de jachĂšre, la propriĂ©tĂ© coutumiĂšre qui rend pratiquement inacessible les parcelles cultivables en raison du nombre Ă©levĂ© des ayants droit et, enfin, l'appauvrissement des sols. La surface agricole utile se situe entre 0,25 et 0,50 hectare par famille. Ces handicaps permettent Ă  peine Ă  la production agricole de couvrir les besoins d'autoconsommation en produits vivriers taros, igname, manioc, bananes, noix de coco. La majeure partie des produits frais de consommation de type europĂ©en lĂ©gumes et fruits est importĂ©e par voie aĂ©rienne ou maritime d'Australie, de Nouvelle-ZĂ©lande et de Nouvelle-CalĂ©donie. Depuis 1992 un Ă©levage de poulets de chair s'est dĂ©veloppĂ©. La production d'oeufs est en augmentation mais est encore insuffisante pour satisfaire Ă  la demande. L'Ă©levage porcin est en progression et un nombre croissant d'Ă©leveurs construisent des porcheries avec leurs propres moyens, souvent modestes. On recense actuellement une trentaine d'Ă©levages de ce type Ă  Wallis, trois seulement Ă  Futuna. L'archipel compte de Ă  porcs, ce qui laisse loin derriĂšre l'Ă©levage bovin trĂšs peu implantĂ© avec une cinquantaine de tĂȘtes. PECHE Le lagon est une zone de pĂȘche trĂšs riche. Seule la pĂȘche de type artisanal est pratiquĂ©e dans l'archipel. Les pĂȘcheurs utilisent la ligne ou le filet mais aussi le fusil sous marin et la sagaie. Les produits de cette activitĂ© effectuĂ©e Ă  bord des pirogues ou des bateaux Ă  moteur sont estimĂ©s Ă  250 tonnes par an et sont autoconsommĂ©s en totalitĂ© par la population de ces Ăźles. Ce tonnage ne suffit pas entiĂšrement Ă  la demande locale. Il existe Ă  Wallis, comme Ă  Futuna, un atelier de bateaux territorial. Ces ateliers sont spĂ©cialisĂ©s dans la construction et la vente de bateaux de bois Ă  fond plat. En 1994, l'activitĂ© s'est dĂ©gradĂ©e avec seulement 4 constructions Ă  Wallis et 3 constructions Ă  Futuna. ARTISANAT - BATIMENT & TP L'artisanat est trĂšs dĂ©veloppĂ© sur le territoire. L'artisanat est une des principales ressources Ă©conomiques de Wallis-et-Futuna. Les produits jadis utilitaires et encore employĂ©s lors des cĂ©rĂ©monies coutumiĂšres se sont, depuis l'ouverture du territoire vers l'extĂ©rieur, transformĂ©s en articles dĂ©coratifs panneaux rĂ©alisĂ©s Ă  partir de l'Ă©corce battue du "tutu" et dĂ©corĂ©s avec des peintures vĂ©gĂ©tales, nattes unies ou polychromes, sculptures, vannerie, colliers. Cette production, qui fait vivre 300 personnes, est Ă©coulĂ©e vers NoumĂ©a et Tahiti. Elle souffre cependant d'un manque de dĂ©bouchĂ©s et de la concurrence des pays Ă©trangers comme Fidji ou Samoa qui peuvent assurer une production plus importante et Ă  des prix plus compĂ©titifs. En 1985, une association pour le dĂ©veloppement du tourisme et de l'artisanat a Ă©tĂ© créée sur le territoire. Sa prĂ©sence Ă  la Foire de Paris et au Salon mondial du tourisme a permis de donner un nouvel essor Ă  cette production locale jusqu'alors trĂšs marginale. Pourtant, malgrĂ© les efforts de l'association, le dĂ©veloppement de ce commerce bute sur les coĂ»ts d'acheminement vers la mĂ©tropole et l'Europe qui rendent difficile sa commercialisation. TOURISME Le tourisme est encore peu dĂ©veloppĂ© sur le territoire. Il existe actuellement quatre Ă©tablissements hĂŽteliers totalisant 26 chambres et bungalows tous situĂ©s Ă  Mata-Utu chef-lieu du territoire. Le territoire possĂšde de nombreux atouts encore inexploitĂ©s qui permettent de proposer un tourisme original particuliĂšrement axĂ© sur la pĂȘche, les aspects traditionnels et culturels de l'archipel. Quelques clubs locaux permettent de pratiquer certaines activitĂ©s tennis, plongĂ©e sous-marine, hippisme et ULM. FORET Un programme de reboisement des forĂȘts de Wallis et Futuna est en cours. Les forĂȘts de Wallis-et-Futuna souffrent actuellement des consĂ©quences du dĂ©frichement agricole et des nombreux feux de brousse. Seule Alofi, une des Ăźles de l'archipel de Futuna, possĂšde encore un massif forestier qui pourrait ĂȘtre exploitĂ©, dans certaines limites cependant. Les produits de la forĂȘt qui servent Ă  la couverture traditionnelle des maisons, Ă  la production de bois d'oeuvre poteaux, embarcations et aux feux domestiques viennent dĂ©sormais Ă  manquer. Le service de l'Ă©conomie rurale, de la pĂȘche et de l'artisanat SERP a, au cours des trente derniĂšres annĂ©es, soutenu une action de reboisement. L'annĂ©e 1994 est marquĂ©e par l'importance des reboisements puisque plus de 90 hectares ont Ă©tĂ© plantĂ©s en pins des CaraĂŻbes sur l'ensemble du territoire. Home> France > CollectivitĂ©s d'Outre-Mer > (986) Wallis et Futuna (986) Wallis et Futuna Tous (975) Saint-Pierre-et-Miquelon (977) Saint-BarthĂ©lemy (978) Saint-Martin (984) Terres australes et antarctiques françaises (986) Wallis et Futuna (987) PolynĂ©sie française (988) Nouvelle-CalĂ©donie (989) Île de Clipperton
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Si nous soutenons le dĂ©veloppement d’un patrimoine affectĂ© pour les entrepreneurs, nous rappelons que le statut sociĂ©taire permet dĂ©jĂ , en droit français, la sĂ©paration patrimoniale et que le droit protĂšge dĂ©jĂ  la rĂ©sidence principale des entrepreneurs, ce qui est un Ă©lĂ©ment de sĂ©curitĂ© important. Notre crainte, avec l’extension sans frein proposĂ©e dans le texte, est celle d’une contraction importante de l’accĂšs Ă  l’emprunt de ces entrepreneurs qui, faute de garantie, pourraient se heurter Ă  la rĂ©ticence devenue lĂ©gitime de potentiels crĂ©anciers. L’innovation contenue dans la loi serait alors nĂ©faste pour la crĂ©ation d’entreprises. Cette analyse est par ailleurs partagĂ©e par de nombreux acteurs de terrain et Ă©conomistes qui pensent qu’une telle mesure porte en germe le risque de crĂ©dit crunch ». Prenant en compte la lĂ©gitime aspiration des chefs d’entreprises Ă  plus de sĂ©curitĂ©, nous avons ainsi dĂ©fendu un amendement qui propose de ne prendre en compte que les bien fonciers acquis prĂ©alablement Ă  la crĂ©ation de l’entreprise – hors le cas de la rĂ©sidence principale -. Cet amendement permettrait de prĂ©server l’acquis antĂ©rieur Ă  l’installation de l’entrepreneur, et de lutter contre les dĂ©rives potentielles d’une organisation de l’insolvabilitĂ© par certains entrepreneurs malhonnĂȘtes qui fragiliseraient ainsi leurs partenaires. Par ailleurs, nous regrettons que n’ait pas Ă©tĂ© adoptĂ©e notre proposition de crĂ©ation d’un droit Ă  l’assurance pour les porteurs de projets qui sont confrontĂ©s au refus d’assurance par les assureurs, trop frileux devant des projets parfois ambitieux et trop novateurs. Nous restons convaincus que c’est en accordant une chance aux porteurs de projets que nous dynamiserons non seulement la crĂ©ation d’entreprises, mais aussi la croissance des PME novatrices. . Sur la crĂ©ation du statut de l’auto-entrepreneur et le dĂ©mantĂšlement de la lĂ©gislation sur l’urbanisme commercial, nous estimons que le statut de l’auto-entrepreneur est une formule assez creuse ». En sĂ©ance publique, François Brottes a pu exposer notre analyse de ce statut. AnnoncĂ©e comme une mesure phare de la modernisation de notre Ă©conomie, ce statut relĂšve d’une faute multiple. Il crĂ©e une illusion, rĂ©vĂšle beaucoup de mĂ©pris, cautionne une forme de trahison et, enfin, gĂ©nĂ©re de la dĂ©fiance. L’illusion du tous patrons », d’abord n’importe qui, Ă  n’importe quel moment, en conservant une petite part de salaire peut devenir son propre employeur, avec un statut qui ne le protĂ©gera en rien de la prĂ©caritĂ© et sera au contraire utilisĂ© par les entreprises pour externaliser certaines activitĂ©s. C’est le rĂšgne du Tous tĂącherons ! » ; l’avĂšnement de l’externalisation complĂšte du salariat. L’auto-entrepreneur, en raison du lien de subordination, qui existera toujours, sera un tĂącheron. Son statut le fragilise. Il ne sera plus besoin de le licencier puisqu’il ne sera pas salariĂ© de l’entreprise. On ne lui devra rien ! Le mĂ©pris de l’artisanat, ensuite gĂ©nĂ©ration aprĂšs gĂ©nĂ©ration, gouvernement aprĂšs gouvernement, les mĂ©rites des artisans qualifiĂ©s et de leurs compĂ©tences validĂ©es par un CAP, un BEP, par l’apprentissage ou par des formations complexes, mais passionnantes ont Ă©tĂ© valorisĂ©es. L’exercice de ces mĂ©tiers, du fait de leur technicitĂ©, nĂ©cessite une telle qualification. Or d’un revers de manche cette qualification est balayĂ©e au nom d’une pseudo simplification de la vie de l’entrepreneur individuel. Il ne suffit pas de dire que l’on est entrepreneur pour l’ĂȘtre. L’artisanat nĂ©cessite une compĂ©tence pour faire naĂźtre la relation de confiance entre l’artisan et le donneur d’ordre. Rejeter cela par un statut a minima est extrĂȘmement grave et montre le mĂ©pris Ă  l’égard de ceux qui ont Ă©tĂ© formĂ©s et qui assurent aujourd’hui les formations. Trahison Ă  l’égard des entrepreneurs de notre pays, en outre ces artisans vertueux, qui paient leurs taxes, forment des apprentis et ont reçu un agrĂ©ment, vont ĂȘtre confrontĂ©s Ă  une concurrence dĂ©loyale, menĂ©e par des gens qui s’improviseront entrepreneurs et casseront les prix. Ceux-ci Ă©tant par ailleurs salariĂ©s ou retraitĂ©s, ils ne prendront qu’un faible risque et l’on verra ainsi apparaĂźtre des marchĂ©s sans rĂ©fĂ©rence de prix, sans rĂ©fĂ©rence de formation, sans immatriculation au registre. Rupture de la confiance entre le client et l’artisan, enfin comment un client pourra-t-il vĂ©rifier que celui Ă  qui il va confier une prestation sera capable de la mener jusqu’à son terme ? Sans registre, comment pourra-il vĂ©rifier sa qualification ? Il aura suffi au nouvel entrepreneur de sonner Ă  la porte de son client ! Certaines prestations nĂ©cessitent une qualification. Comment le client aura-t-il une garantie de bonne fin de travaux avec quelqu’un dont il ignore s’il est inscrit sur un quelconque registre en tant que responsable d’entreprise ? Pour toutes ces raisons, aussi graves les unes que les autres, le Groupe socialiste s’est opposĂ© Ă  la crĂ©ation du statut de l’auto-entrepreneur qui dĂ©valorise les entrepreneurs et organise une concurrence dĂ©loyale Ă  leur endroit. Il n’est nullement question de croissance imposĂ©e Ă  l’auto-entrepreneur qui pourra, Ă  l’aide d’une lĂ©gislation fiscale et sociale dĂ©rogatoire au rĂ©gime de la micro-entreprise, venir concurrencer Ă  bas coĂ»t des entreprises artisanales confrontĂ©es Ă  des charges plus importantes. Une telle vision de l’économie ne nous apparaĂźt pas favorable au dĂ©veloppement des PME fortes et durables dont la France a besoin. L’artisanat a besoin de vrais entrepreneurs ». Il est inacceptable de faire de l’entreprenariat un Ă©lĂ©ment de gain de pouvoir d’achat pour salariĂ©s et retraitĂ©s. Si l’ambition du Gouvernement pour l’économie de la France est le dĂ©veloppement de la pluriactivitĂ©, nous pouvons prĂ©dire que cette politique n’aura aucun effet bĂ©nĂ©fique. Bien au contraire, il s’agirait d’un nouveau grave recul social et symbolique sur l’état de la France et sa capacitĂ© Ă  se dĂ©velopper dans la mondialisation. Quant au dĂ©mantĂšlement de l’urbanisme commercial, cette question a soulevĂ© de trĂšs nombreuses critiques Ă©manant tant des professionnels que des rangs de la majoritĂ© que de nos rangs depuis que le projet de loi est paru. S’il est indĂ©niable que les lois censĂ©es protĂ©ger le commerce de proximitĂ© ont Ă©chouĂ©, il apparaĂźt pour le moins Ă©trange de proclamer que l’absence de rĂšgle favorisant l’implantation des hard discounters en France sera bĂ©nĂ©fique au commerce de proximitĂ© et Ă  la prĂ©servation de la diversitĂ© commerciale. Une telle approche montre un dogmatisme inquiĂ©tant de la part du Gouvernement et une absence de rĂ©flexion sur les enjeux Ă©conomiques, sociaux, territoriaux et environnementaux de l’implantation des grandes surfaces sur nos territoires. La réécriture tardive de l’article 27 du projet de loi finalement votĂ© n’apporte pas d’évolution sur ce sujet. Le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche a dĂ©fendu l’idĂ©e d’accorder aux collectivitĂ©s territoriales qui disposent d’un schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale avec charte d’urbanisme commercial applicable, la libertĂ© de gĂ©rer l’installation des commerces sur son territoire. A dĂ©faut, nous estimons que la lĂ©gislation actuelle doit ĂȘtre pĂ©rennisĂ©e. Devant les graves inconvĂ©nients de son texte, le Gouvernement a dĂ©cidĂ© de revenir devant le Parlement avec une nouvelle loi sur l’urbanisme commercial Ă  la fin de l’annĂ©e regrettons vivement que l’impressionnisme politique Ă  l’Ɠuvre mette les acteurs dans une insĂ©curitĂ© juridique inacceptable. Encore une fois, l’aveuglement du Gouvernement sur cette question montre son incapacitĂ© de se dĂ©faire de ses dogmes libĂ©raux dĂ©rĂ©gulateurs contre l’avis des acteurs de la sociĂ©tĂ©. Le groupe socialiste reviendra donc dans ce dĂ©bat avec des propositions innovantes et Ă©quilibrĂ©es. Il espĂšre qu’elles seront enfin entendues.

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